Après les rapports et le débat d’orientation budgétaire du mois dernier, il a fallu à peine plus d’une heure et demie ce soir au conseil municipal pour adopter les comptes administratifs 2024 et le budget 2025, dernier de la mandature.
Dans son propos liminaire, le maire a évoqué « la méthode qui s’est construite dans la durée, nourrie par la connaissance fine de notre ville, de ses besoins, de ses priorités.
C’est grâce à ce lien constant entre ambition et exigence que nous avons pu accompagner sa transformation, en restant toujours attentifs aux équilibres, toujours à l’écoute de ses habitants.
Je veux dire ce soir avec sérénité et fierté : la Ville de Mâcon est bien gérée. Le compte administratif 2024 en est une nouvelle démonstration.
L’année se clôture avec un excédent de fonctionnement de plus de 4 millions d’euros, qui vient s’ajouter au résultat antérieur, portant le total cumulé à plus de 23 millions.
Ces chiffres ne sont pas abstraits. Ils sont le fruit d’un travail rigoureux, mené avec méthode et cohérence. Ils traduisent notre capacité à maîtriser les dépenses, à anticiper les évolutions, à faire face à l’imprévue, tout en continuant d’investir pour notre ville.
Ils nous permettent surtout d’agir sans dégrader notre trajectoire financière. Car nous investissons, oui, et massivement, mais sans mettre en péril nos équilibres.
Nous n’avons pas eu besoin de puiser dans nos réserves, ni de recourir à des hausses d’impôts. Je tiens à souligner une fois encore que la fiscalité est restée et restera stable. C’est un choix que nous avons fait, et que nous tenons. »
Cette méthode qu’il évoquait et sur laquelle il est revenu, c’est celle de « la recherche de subventions programme par programme d’investissement » a-t-il souligné en fin de conseil, répondant à son opposition qui pointait l’excédent de fonctionnement et « les rendez-vous manqués du changement climatique et de la crise sociale, l'isolation des écoles qui a pris du retard et l'absence de nouveaux services alors que vous faites de gros investissement dans le centre équestre. » « C'est une politique qui ronronne et qui passe à coté des enjeux. » concluait la cheffe de l'opposition Eve Comtet Sorabella.
« Nous avons 10 à 12 % de subventions de plus que les autres villes de même strate, ce qui nous permet de ne pas augmenter les impôts » détaillait le maire.
Quant à l’emprunt, « je m’y étais engagé » a-t-il dit, « conserver le même niveau d’emprunt depuis 2001. C’est chose faite. Sachant que le taux d’inflation a augmenté de 40 %, l’on peut même s’enorgueillir d’avoir baissé le niveau d’emprunt tout en poursuivant les investissements. »
Jean-Patrick Courtois a également souligné que « la meilleure politique sociale, c’est celle de l’emploi. Et il n’est pas de meilleure politique économique que de miser sur le sport et la culture. C’est ce qui fait l’attractivité de notre ville et ce qui fait que les entrepreneurs choisissent Mâcon pour installer leurs entreprises et y restent, parce qu’il fait bon vivre dans notre ville. » Et d'annoncer l'installation prochaine d'une nouvelle entreprise au nord de Mâcon après que la ville ait accueilli ce week-end le championnat de France de Duathlon ainsi qu'un concours national de saut d'obstacle. CQFD.
R.B.