Armand Roy est une personnalité bien connue sur le territoire, il est agriculteur et maire de la commune de Flagy, près de Cluny, depuis près de 25 ans.
Il se présente sous l’étiquette Debout la France pour la 3ème fois et ne tarit pas d’éloges sur le fondateur du parti Nicolas Dupont-Aignan (député depuis 1997), opposant farouche à Emmanuel Macron, allant jusqu'à évoquer sa destitution. « Un homme de convictions, qui ne se laisse pas acheter et qui a fait ses preuves dans la gestion de la commune de Yerres (Essonne). Un homme qui ne confond pas tolérance et laisser-aller, le seul homme honnête qui mérite de représenter la France. »
Il se retrouve candidat face au Nouveau Front Populaire, aux Républicains, et au candidat de la majorité présidentielle, mais aussi face au RN. « Je ne pensais pas me présenter, j’imaginais qu’il y aurait une coalition avec le RN, mais Debout la France a souhaité maintenir des candidats. »
L’agriculteur entend bien en finir avec le macronisme : « Le président a gâché l’ambiance du pays. Nous sommes capables d’exceller et pourtant nous sommes un pays déclassé économiquement, discrédité en politique étrangère. » Et de dénoncer pêle-mêle la désindustrialisation, l’explosion du prix des carburants et de l’électricité, la perte du pouvoir d’achat, la concurrence déloyale au sein de l’UE, la fuite des cerveaux vers l’étranger…
Il se revendique directement du Gaullisme : pour la liberté d'entreprendre et la justice sociale. Et il fait une promesse : « Si je suis élu, je reverserai 50 % de mes indemnités parlementaires à des associations locales. J’invite les électeurs à ne pas voter pour des carriéristes mais pour des gens ordinaires comme moi. Notre pays est ruiné, il faut maintenant prendre le taureau par les cornes. Nous devons réguler dans tous les domaines : économie, immigration, etc. Il faut offrir un horizon aux nouvelles générations, encourager le travail tout en aidant les personnes en difficulté. »
Vu le délai avant le premier tour, il n’organisera pas de réunion publique.
Recueilli par David Bessenay