Ce Jeudi après-midi-s'est tenu le nouveau rendez-vous mensuel du Café Littéraire de l’Académie de Mâcon en présence d'Hervé Reynaud adjoint au maire de Mâcon en charge de la culture.
C'est Jean-Michel Dulin, président d'honneur de l’Académie qui a animé l'après-midi. Cinq auteurs ont présenté tour à tour leur nouveau livre publié cette année.
Jean-Michel Dulin a ouvert le bal avec son 7eme livre « Les français et leur village » publié chez Saônéditions, dont il est le fondateur. L'auteur explique ce qui fait le village et montre dans son ouvrage les particularités et les originalités des villages de France.
Jacqueline Bernet, membre titulaire de l'Académie, a animé pendant cinq les cafés littéraires de l'Académie, auteure et peintre naïf, elle exposera lors de la prochaine biennale de l'art naïf à Mâcon. Elle a présenté son 8eme livre « Sentiments et Ressentiments », un recueil de nouvelles publié le 8 avril 2024 chez Edilivre en vente à l'Académie. Dans ce recueil, elle brosse une palette de portraits de famille où évoluent des sentiments et des ressentiments extrême.
« Les personnages du livre sont des personnages que j'ai connus et les histoires sont réelles », précise l'auteure qui s'est inspirée des séries américaines.
Puis, c'est au tour de Guy Fossat, grand passionné de Lamartine de nous parler de « Alphonse et Marianne de Lamartine, leur regard sur l'orient ». Dans ce livre il a cherché quelque chose qui les reliait tous les deux : C'est un voyage dans l'Empire Ottoman (l'actuel Orient).
Marie-Odile Goudet prend le relais avec ses deux derniers ouvrages : le premier, « Grèce au gré d'une passion », est l'illustration d'une histoire d'amour. Tombée dans la marmite très jeune, elle a suivi les traces de son père en Grèce, et réalisé 39 voyages dans ce pays qui la fascine tant. Le second, « Jupiter fut distrait » publié chez Saônéditions, un recueil de poésie dans lequel l'auteure évoque de façon pudique et imagée ce qui n'arrive pas qu'aux autres. Mais elle rappelle aussi que si la vie est « un jeu de l'oie » aux rudes hasards, la partie vaut la peine d'être jouée.
Enfin, Alain Gressard en hommage à son épouse disparue a clos les présentations littéraires avec « Le dictionnaire du mauvais français » de Hélène Gressard. Un dictionnaire qui mentionne la correspondance suivie entre l'auteure et l'historien Maurice Druon ainsi que la féminisation des noms de métiers.
Maryse Amélineau
Photos © Maryse Amélineau