Qui était aussi l'occasion de parler programme pour les municipales.
Le collectif Mâcon citoyens, et les élu.es du groupe d’opposition éponyme au conseil municipal ont proposé ce dimanche de Pentecôte leur 3ème gratiféria, sorte de bourse d’échange où tout est gratuit.
La gratiferia est alimentée par des dons d’objets ou de vêtements, de livres et de films. Chacun et chacune est invité.e à donner et à prendre librement. « L’on peut prendre ce dont on a besoin sans donner, l’on peut donner et ne rien prendre et l’on peut prendre et donner, cela marche dans tous les sens. Le principe est de faire durer les objets et les habits. C’est une action de solidarité et de durabilité des choses. »
L’après-midi se voulait politique, avec intervention de la candidate du groupe aux prochaines municipales, actuelle cheffe de l’opposition, Eve Comtet-Sorabella, et ateliers thématiques pour recueillir les doléances et les aspirations. « Ce sont les prémices du travail qui va commencer en septembre pour les municipales, avec des ateliers citoyens » a indiqué la candidate avant son intervention devant l'assemblée. « Le programme se construira avec les citoyens et les citoyennes dans la direction du liant social. Le demande est forte de voir de la convergence entre les différents quartiers de Mâcon, y compris pour des projets économiques. Nous voulons accompagner cela. »
« Mâcon est belle mais figée dans une vision passéiste. Offre-t’elle vraiment tout ce dont les gens ont besoin ? Nous pensons que non et nous sommes là pour construire notre programme avec vous, car le principe qui conduit notre action est la démocratie. » Eve Comtet-Sorabella a également lancé un appel au rassemblement de la gauche, de « toute la gauche », disant son respect pour les autres collectifs engagés.
Après cette intervention, un groupe s'est mis au travail pour faire des propositions sur l'enfance et la jeunesse, les déplacements et la tranquillité publique.
Mâcon citoyens revendique 80 membres actifs et 140 contacts. 6 élu.es siègent au conseil municipal et au conseil d’Agglomération.
Rodolphe Bretin