Yannick Borie, Cyril Quelin, Noémie Da Costa et Maxence Neollier ont été mis à l’honneur hier soir par Laurent Mazoyer, adjoint au maire de Mâcon en charge du commerce de centre-ville. Tous ont ouvert leurs boutiques en 2024.
Cyril Lequin a repris au mois d’octobre la pâtisserie Noyerie, institution de la rue de la Barre qui avait pour patron Joël Noyerie, parti à retraite. Pâtisserie qu’il a rebaptisée la Maison de l’idéal, en référence évidemment à la spécialité mâconnaise l’idéal mâconnais. Cyril Lequin est un jeune patron (jeune dans la fonction), qui a sauté le pas de la direction d’entreprise à 45 ans.
Yannick Borie, ancien ingénieur, est venu à un métier de bouche, celui de sommelier, et a ouvert Racines, bar et cave à vin de la rue Sigorgne aux près de 300 cuvées, dont 1/3 en vins du Mâconnais. Il a pris l’affaire l’été dernier et veut développer les after work en 2025 ! Une adresse à noter.
« Racines, c'est avant tout un clin d'œil au végétal, la vigne bien sûr, qui prend ses racines dans la terre. Le magasin prend ses racines au sein de la cave. C'est aussi un clin d'oeil à mon père qui m'a transmis sa passion pour le vin, et à ma femme, sommelière, qui m'a conseillé d'entreprendre des études de sommelier. C'est un projet familial conçu conjointement avec ma petite sœur Alexandra, architecte d'intérieur, qui m'aura pris trois ans de réflexion » disait-il à macon-infos lors de son ouverture.
Quant à Noémie et Maxence, 26 et 27 ans, ils se sont fait connaître sur les réseaux sociaux et ont démarré dans le dur en boutique éphémère pour tester leur affaire avant d’installer définitivement Le Comptoir du cookie rue Franche fin novembre !
« On a toujours rêvé de travailler ensemble et on aime la cuisine. On s'est fait connaître sur les réseaux sociaux, c'est comme ça que l'on a débuté. On a tissé de nombreux liens avec notre clientèle. On est toujours dans la création », confiait Noémie à macon-infos l’année dernière. « L'idée est partie de Noémie, qui est gourmande » avouait Maxence. « Au départ, on confectionnaient des cookies l'été quand on était étudiants. Au bout de quelques années, c'est devenu notre activité principale. »
Rodolphe Bretin