Ce vendredi 17 septembre, Habitat et Humanisme se voyait fêter ses 40 ans d'existence. Avec 30 ans de présence sur la Saône et Loire, et 5 ans sur Mâcon, le président conviait à fêter ensemble cet événement, dans la même chaleur et solidarité caractéristique de l'association. 

Après avoir laissé le public prendre place dans la salle du Pavillon, impasse de l'Héritan, les festivités ont pu démarrer. Acceillies par Jean-François Plat, responsable communication Saône et Loire, de nombreuses associations sont venues rejoindre ce moment de célébration, ainsi que des partenaires et même des locataires. C'est également Jean-François qui introduit les discours, avant de laisser la parole à Bernard Chauvet, le président d'Habitat et Humanisme. 

Non sans rappeler les valeurs et missions de l'association, œuvrant pour faciliter l'accès au logement et à l'insertion avec un enjeu important de création de liens, Mr Chauvet nous présente l'association, créée en 1985, à travers des dates marquant le développement de la structure. Parmi elles sont citées la première pension de famille en 1997, le lancement en 2000 de la branche soin d'Habitat et Humanisme, la première maison intergénérationnelle en 2008, la naissance de la branche urgence avec l'accueil de réfugiés en 2016 et enfin en 2024 la création de deux branches supplémentaires à savoir handicap et parentalité. Il termine cette présentation en faisant part des prochains projets, consistant principalement à s'écarter sur l'axe Est Ouest du département, et plus particulièrement l'installation d'une maison intergénérationnelle dans la ville de Saint Bonnet de Joux. Bernard Chauvet conclue "On ne peut avoir de projets sans bénévoles, ni sans un soutien local, c'est l'équation qu'il faut résoudre à chaque fois." Avant de justement laisser la parole à Marie Liesse Ratie, responsable de l'antenne de Mâcon, après quelques remerciements. 

Marie Liesse nous précise qu'à Mâcon ce sont des logements individuels qui sont mis à disposition, au nombre de 40 logements, et que l'antenne de Mâcon s'est beaucoup développée durant ces 5 années. Elle détaille également de façon plus précise les missions des 12 bénévoles et  2 salariés de Mâcon, à savoir favoriser l'autonomie, et relate particulièrement qu'ils ont permis aux locataires de pouvoir partir en vacances.

La parole est ensuite donnée à plusieurs locataires, venus témoigner de la solidarité dont fait preuve Habitat et Humanisme. L'une d'elle affirme "Cette association est toujours là pour vous. " Enfin, les différentes autres associations présente sur l'événement en soutien ont pu également partager quelques mots. Parmi elles, le don du sang, Terre et Humanisme ou encore le secours populaire étaient présentes. Les discours se concluent avec Jean Pierre Mathieu , vice président du CCAS, qui mets un point d'honneur à la notion de droits et devoirs ainsi qu'à l'accompagnement indispensable dans toutes ces démarches. 

Après une vidéo de présentation et ainsi les derniers chiffres donnés, l'ambiance se veut plus festive, un karaoké sur la chanson de Demis Rousseau "On écrit sur les murs" est proposé. Le choix de la chanson n'est pas anodin, faisant référence à l'exposition, avec des photos sur les murs, où le sourire est très présent. S'en suit pour finir en beauté une dégustation de sucreries cuisinées par Les Petites cantines, un restaurant solidaire et participatif, servies avec un verre de Crémant ou d'un jus. Un magicien était aussi présent dans la salle pour émerveiller les plus petits, puisque la famille est au coeur des enjeux d'Habitat et Humanisme. On retrouvait également une cabane en carton où l'on pouvait être pris en photo, celle-ci ayant été fabriquée par des bénévoles. 

Un anniversaire convivial et fédérateur, au même titre qu'Habitat et Humanisme, qui a permis à l'association de marquer le coup autant que se faire connaitre. Le président a conclue "Je ne sais pas si je dois vous donner rendez-vous dans 10 ans et souhaitez un cinquantième anniversaire, mais plutôt souhaiter le fait que plus jamais on est besoin d'instance comme la nôtre." 

Laure-Hélène Montangerand