Les élections devraient se tenir en juin.
Il a appris la nouvelle le 2 mars de la main d’Othman Nasrou, directeur de campagne de Bruno Retailleau. Baptiste Delcroix sera donc le chef de file des soutiens du ministre de l’Intérieur en Saône-et-Loire, département qui compterait entre 200 à 300 encartés. Dans cette conquête du parti, que les principaux intéressés ont annoncé « propre », Bruno Retailleau sera opposé à Laurent Wauquiez lors du congrès des Républicains qui devrait se tenir au mois de juin.
Quelques semaines après avoir annoncé sa candidature à la mairie de Mâcon, le jeune homme de 40 ans à la tête d’un cabinet juridique et du restaurant l’Italiano, bien positionné pour recevoir l’investiture des Républicains aux prochaines municipales, fait montre d’une grande détermination pour se faire une place de choix dans le paysage politique local. « Je prends mes responsabilités, je n’attends pas de savoir quelle est la tendance avant de me lancer, je n’avance pas au gré du vent. »
Le chef d’entreprise et ancien président de l’association des commerçants du centre-ville se dit particulièrement séduit par la personnalité du ministre de l’Intérieur : « J’aime sa droiture, j’aime ses convictions. Il a toujours gardé une ligne politique claire, sans zigzag, dans laquelle je me retrouve. Et puis il a l’étoffe pour gagner l’élection du Parti et aussi la Présidentielle en 2027. »
A quoi va consacrer son énergie Baptiste Delcroix dans les prochaines semaines ? « Mon but est de faire adhérer un maximum de gens au parti, de redynamiser la fédération 71 et de mener une campagne pour Bruno Retailleau avec mes soutiens et mes colistiers. On va se mettre en marche, se déplacer sur les marchés, rencontrer les associations, organiser des rencontres. »
Une campagne qui sera les prémices de la suivante, celle pour la mairie de Mâcon pour laquelle il a déjà obtenu le soutien de Jean-Philippe Belville et Gérard Voisin. « Mon équipe n’est pas encore tout à complète, j’ai laissé volontairement une dizaine de places ouverte pour intégrer les profils qui pourraient émerger d’ici là. »
David Bessenay