Ils étaient samedi soir sur la scène de Chaintré, en terre de Pouilly-Fuissé.
Avec Steeven et Christopher, les Jumeaux révélés par Laurent Ruquier, passés par les Années bonheur de Patrick Sébastien, on rigole de bout en bout. Les deux frangins nous emmènent visiter leur enfance marquée par l’éducation parternelle, sommant de dire Bonjour, au revoir, s’il vous plait, merci. Une éducation stricte, donnée avec le martinet de dissuasion, au point de déclencher le « Bonjour, au revoir, s’il vous plait, merci » complet et au garde-à-vous à peine franchi le seuil de la porte des hôtes.
À partir de là, passage en revue des souvenirs, de la maternité au mariage, avec, parfois, le sentiment d’injustice qui survient... en particulier quand il s’agit d’évoquer le salaire de chacun. L’un gagne un peu plus que l’autre… et pourquoi donc !? Qu’est-ce qui justifie cela ?! s’indigne celui qui gagne moins. S’ensuit un hilarant ping pong à l’avantage du « pauvre » qui raille celui qui fait ses courses alimentaires chez les... Partisans du goût, plutôt chics et chers, pour acheter du melon à 3,50 € pièce, quand lui-même, le « pauvre », va aux magasins Lidle, Aldi et, quelques fois, à Leclerc, poussant un chariot qui a toujours une roue qui tourne pas comme il faut alors que l’autre dispose de la Rolls des chariots, dans lequel on ne met pas une pièce ou un jeton, mais un billet !…
Les deux frères terminent sur un serment d’humoriste qui conclut joliment un spectacle mené tambour battant pendant 1h15. Entre temps, passage à MacDo, souvenirs de mariage, blagues potaches, rencontre d'un prof lourding au magasin qui reconnait le jumeau, et machine à café qui fait du barouf font du spectacle un pur moment de bonheur.
La salle des fêtes, archi-comble, est embarquée.
Les Jumeaux servent alors, en guise de rappel, un succulent Sarkozy accompagnée de Carla qui est totalement ridiculisée. Sarko voudrait bien accéder à nouveau à la présidence de la République. Impossible compte tenu de ses casseroles. Il compte donc sur une candidature de Carla…
Merci Messieurs, revenez vite !
Rodolphe Bretin