Dans le cadre du festival aout of Afrika, l'association SECI (Solidarité Échanges Culturels Internationaux) avait programmé, ce mercredi après-midi, un magnifique spectacle de danses traditionnelles ivoiriennes.
Créée en 2020 par Charles Zaourou, fondateur du festival, SECI entreprend de nombreux projets en Afrique de l'Ouest dans différents domaines : humanitaire, santé, éducation, socioculturel et tourisme.
Le groupe ivoirien Zranzima composé de danseurs et musiciens professionnels avec les deux frères Toubi, Clément Zamblé, Severin Tibé Bi et Gabiba a interprété pour la première fois à Mâcon, le Djela lou Zaouli, danses traditionnelles de Côte d'Ivoire.
Le Djela lou Zaouli vient du peuple Gouro au centre-ouest de la Côte d'Ivoire. Il s'agit de danses de réjouissances célébrées à l'occasion de grandes fêtes.
Le Djela lou Zaouli désigne à la fois un masque, un costume et une danse.
Le danseur porte aux pieds des grelots et des chaussettes fibreuses en écorce de bois, peintes en couleurs vives (jaune, vert, orange….). Le reste du pied et la jambe sont recouverts d’un pantalon fileté dont les mailles laissent entrevoir le corps du danseur. Son buste est recouvert d’un pagne traditionnel aux motifs multicolores fixé sur le masque.
Le masque représente une figure féminine rayonnante.
À l'origine, le Djela lou Zaouli était dansé par une dame du nom de Zaouli. À sa mort, son père a demandé que soit sculpté sur du bois son effigie.
Depuis Zaouli est devenue la déesse de la danse et chaque célébration perpétue ainsi sa mémoire.
« La vocation de ce festival est avant tout de faire découvrir la culture africaine à la population », a souligné Charles Zaourou.
Au son du Djembé, les danseurs ont transporté le public en Côte d'Ivoire.
Un spectacle de toute beauté, un moment inoubliable !
Souvenirs
Maryse Amélineau
Photos © Maryse Amélineau