À l’initiative de la municipalité et avec le soutien de la MJC de Mâcon, Claude Bloch, le rocker mâconnais, est venu samedi présenter son nouveau spectacle intimiste « Toutévré » à la salle des fêtes.
En première partie, c’est le film « Mâcon et son passé » retraçant en vidéo, les événements mâconnais de 1936 à 1960, qui a replongé le public dans une époque passée si proche, mais déjà si loin quand on constate tous les changements voire les bouleversements qui ont rythmé la vie de la Préfecture. Nous citerons seulement, la Libération du 4 au 10 septembre 1944, la destruction du plateau de la Baille dans les années 60, la visite du Général De Gaulle en 1959…
Tout au long de son spectacle, Claude Bloch fait ce que l’on pourrait appeler un « Striptease intimiste ».
Non, rassurez-vous, rien d’indécent ! Accompagné de son fidèle compère, Malho Maret, à la guitare, Claude raconte « sa life » sans fausse pudeur, mais avec humour et beaucoup d’autodérision, ses débuts, ses galères, ses joies mais également ses peines ; Tout ceci au rythme des musiques de son répertoire qui constituent la bande son de sa vie, pardon « de notre vie ! »
C’est avec beaucoup d’émotion que l’on écoute le rocker de 77 ans dérouler le long ruban de son histoire. C’est au sein des « Léopards » qu’il débute sa carrière artistique en tant que batteur, il est alors âgé de 16 ans, puis viendra « Easy Rider » où il officiera en tant que chanteur leader du groupe, un hommage à Johnny Halliday, Route 66 et son dernier album « Fin du Bal » avec entre autres la participation de son frère Pierre Bloch au violon (Pierre est un des musiciens de Renaud). Allez sur Youtube voir son clip tourné dans la région mâconnaise « Même pas mort »
Désormais c’est le projet « Feelgood Factor » avec des reprises du célèbre groupe britannique « Dr Feelgood »
La vie de Claude, ce n’est pas que la musique, c’est également un parcours professionnel de commercial, de directeur artistique, de journaliste, mais ça, il vous le racontera mieux que moi avec des anecdotes croustillantes mais pour cela il faut aller le voir sur scène.
Jean Marc Milamant