Il était aux côtés de sa suppléante Catherine Amaro et du sénateur et conseiller régional socialiste Jérôme Durain (à gauche sur la photo)
C’est dans l’amphithéâtre Pierre Guillemin aux couleurs du Nouveau Front Populaire que le candidat sur la 1ère circonscription de Saône-et-Loire Jean-Luc Delpeuch et sa suppléante Catherine Amaro ont retrouvé leurs soutiens (et des curieux) ce mercredi soir dans une ambiance conviviale.
Pour lancer la soirée, présentation des intervenants avant la prise de parole de chacun, avant de donner le micro au public pour un échange constructif.
Parmi les soutiens présents figuraient notamment, en plus du candidat et de sa suppléante, le responsable de l’association Agir pour l’Environnement, lequel a insisté sur l’absence du thème écologique dans les débats depuis l’annonce de la dissolution ; également le sénateur socialiste Jérôme Durain, mettant l’accent sur la nécessaire lutte contre le Rassemblement National : « Je suis un enfant de 2002. Le sens de mon engagement politique réside ici. » Optimiste face à l’avenir malgré la crise actuelle, il trouve espoir dans les mots d’Albert Camus : « au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été. »
Insistant sur le caractère divisionniste du parti de Marine Le Pen et les votes de ses représentants à l’Assemblée, il n’accable cependant pas ses électeurs et souligne chez eux une « vraie sincérité », que les responsables de gauche se doivent d’écouter. Il ne manque finalement pas non plus d’étriller le Président actuel : « Macron était censé faire barrage à l’extrême droite : c’est un rempart en carton ! Le Mozart de la finance s’est pris les pieds dans son instrument. »
« N’oubliez pas : le 30 juin, le 7 juillet : on gagne ! » a-t-il lancé avec énergie pour conclure son discours.
Lors d’un point presse juste avant le rendez-vous officiel, Jean-Luc Delpeuch et tous ceux qui travaillent avec lui confiaient leur satisfaction de voir un engouement s’installer pour soutenir l’union de la gauche. « Il y a une dynamique impressionnante qui se sent », ont-ils dit, se félicitant des 300 militants engagés depuis le début de la – courte – campagne.
Jérôme Durain, venu soutenir Jean-Luc Delpeuch, ré-affirmait sa confiance envers la candidature NFP : « on a un duo à la fois compétent et en accord sur les valeurs, avec un parcours professionnel et une expérience locale très solide. »
De son côté, Jean-Luc Delpeuch a souligné la lutte du sénateur contre le narcotrafic : « c’est un vrai sujet, on ne doit pas l’oublier. » « La sécurité, c’est une valeur de gauche » a rebondi le sénateur : « elle concerne d’abord les personnes les plus précaires, vivant dans les quartiers défavorisés. On peut remettre de la sécurité à gauche », a-t'il affirmé.
La veille, Catherine Amaro et J.-L. Delpeuch ont pris part à une discussion avec des professionnels de santé. Ils ont salué à ce propos « un échange qui permet d’élargir la réflexion », faisant ainsi le lien entre déserts médicaux et attractivité des territoires, ou encore l’origine de certaines souffrances (tension et stress au quotidien, canicule et réchauffement climatique pour l’été).
Et quand on lui pose la question du futur Premier ministre si le NFP venait à obtenir une majorité, Jean-Luc Delpeuch relativise et se montre critique vis à vis d'« une politique trop personnalisée ». « Mon échelle, c’est l’action de terrain. Je n’ai pas de présupposé sur le reste. »
Le candidat et ses partenaires retrouveront demain de nouveaux militants pour un échange plus informel à Blanot, sur invitation d’une association.
Marion Pinaroli
À noter également la présence de Eve Comtet-Sorabella, conseillère municipale à Mâcon, cheffe du groupe d'opposition Mâcon-citoyen, groupe qui soutient le candidat NFP