Arthur Gautherin, 32 ans, avocat, membre de l'association nationale l'APRÈS (Association pour une République écologique et sociale), et Chantal Cloix, 69 ans, ex-enseignante, membre du PCF, sont portes paroles du collectif Mâcon Citoyens.
Un collectif désormais bien connu car représenté au conseil municipal par un groupe d'opposition de six élu.e.s. Il rassemble des citoyens (150 personnes, sympathisant.e.s ou adhérent.e.s) de toutes origines et est soutenu par tous les partis politiques de gauche, de LFI au PS, en passant par les Ecologistes, le PCF, le PS et GRS (Gauche républicaine socialiste).
Rendez-vous était donné en début d'après-midi par les deux portes-paroles au Jocelyn café, rue Montrevel à Mâcon, pour faire savoir que, de leur côté, la campagne des municipales est lancée. Trop tôt cependant pour donner des éléments précis en matière de programme comme en matière de candidatures. « Nous sommes à la phase de discutions, de rencontres avec les gens. Le sujet central qui nous anime, c'est le projet. » Les deux portes-paroles évoquent néanmoins la nécessité de construire « la ville de demain, une ville apaisée et plus sûre. Plus démocratique aussi : nous donnerons la possibilité aux gens de s'exprimer en cours de mandat. Nous souhaitons aussi créer du lien entre les quartiers, et de la convivialité. »
Une chose est sûre et affirmée : « Nous serons prêts à diriger la ville ! »
Par qui et avec qui, les choses ne sont pas arrêtées. « Tout est ouvert, nous souhaitons arriver à un consensus au sein du groupe. Oui, il y a des volontaires pour la tête de liste, mais les choses se feront démocratiquement, par un vote au printemps. En attendant, nous travaillons sur le projet, nous rencontrons les gens et nous nous réunissons une fois par mois. Le collectif est soudé. »
Et d'ajouter au sujet des candidatures : « Ce qui ne fait que très peu de doutes, c'est que nous n'aurons pas de mal à trouver les 39 candidats et candidates. »
Dernière rencontre en date avec la population, au mois de janvier aux Neufs Clefs : « Nous sentons de la colère mais surtout une attente et une envie de participer, de se réapproprier les choses. C'est très positif et cela correspond tout à fait à notre état d'esprit. »
La prochaine rencontre aura lieu le 13 mars à la salle Champlevert.
Rodolphe Bretin