Réactions d’habitants au retrait du RPI et fermeture de l’école :
Mme le Maire et son conseil municipal avancent que la décision de fermeture d’école était difficile à prendre et qu’elle a été étudiée durant de longs mois, mais pour nous, ce retrait du RPI qui existait avec entière satisfaction depuis 40 ans, ne présentait aucune urgence et n’était pas imposé par les services académiques.
Toutes les démarches et négociations menées par Mme le Maire et son Conseil municipal ont été tenues sous le sceau du secret pendant toute leur durée sans aucune mention dans les procès verbaux des conseils municipaux avant novembre 2024, ni consultation des personnes concernées qui ont, de fait, appris la décision par la presse locale !
Une réunion avec les parents ainsi qu’une réunion publique ont bien eu lieu mais 2 mois après la décision de retrait du RPI et de la fermeture d’école.
Les convictions de notre conseil municipal sont que « L’école ne fait pas vivre un village ». Or, le combat de la grande majorité des maires de France est de défendre leur école. Dans le bulletin municipal diffusé en janvier 2024, les élus, dans l’article sur les enseignants du village, concluaient pourtant : « Une école au sein d’un village de la taille de Charbonnières, donne de la vie à celui-ci ». Un revirement ?
Par ailleurs, l’un des buts d’un RPI est d’absorber les fluctuations démographiques de chaque village. L’effectif actuel ne remettait pas en cause le RPI.
Certes, cette année, seulement deux enfants de Charbonnières sont au CM2, mais au total, ce sont onze enfants de la commune qui fréquentent le RPI.
La municipalité a choisi St Martin Belle Roche comme école référente mais n’étant plus en RPI, les enfants ne bénéficieront plus du transport scolaire gratuit pour les familles.
La délibération du 26/11/2024 mentionne la décision de prendre les mesures nécessaires pour assurer « une transition en douceur », la moindre des choses serait d’organiser une navette entre les deux communes et de ne pas minimiser le ressenti des enfants face à la séparation avec leur école, leurs camarades et leurs enseignants.
Les générations précédentes ont très bien vécu les passages successifs à Sennecé, St Jean le Priche puis Charbonnières, loin du « sentiment de vase clos » évoqué par Mme le Maire. C’était au contraire une fierté que le passage à la classe des « grands » avant le collège.
Enfin, le terme « commune dortoir » avancé par Mme le Maire peut être perçu comme une offense par ses habitants au vu des efforts fournis par les différentes associations, les bénévoles de tous genres et les bonnes relations qui existent entre les habitants.