Hervé Carreau, le maire de la Chapelle, accueille tous les visiteurs venus nombreux pour ce rendez-vous de l’emploi.
« Je suis très attaché à ces rendez-vous et cette année nous avons réuni une participation très représentative des employeurs. Tous les secteurs de l’économie sont représentés : public, privé, domaines de l’entreprise industrielle comme agricole ou services. Cela représente bien notre vitalité économique et son adaptation aux mutations d’aujourd’hui. »
Florence Battard, présidente de l’Aile Sud Bourgogne, est à son poste proche de ses collaboratrices. Avec sa grande gentillesse, elle nous guide vers son stand : « c’est notre place d’être ici, le public est accueilli par des conseillers et référents expérimentés. Nous mobilisons l’ensemble des dispositifs disponibles pour mettre en œuvre des actions adaptées aux besoins des personnes et apporter des solutions à leurs problématiques liées à l’emploi, l’orientation, la formation, la santé, le logement, la mobilité. Nous veillons en permanence à la qualité du service rendu, notre place est déterminante dans un tel dispositif. »
Même accueil de la part de Frédéric Fèvre, le responsable d’équipe de France Travail, qui en excellent technicien et communicant nous confirme les chiffres du marché de l’emploi dans le bassin sud bourgogne, comme dans le département. Nous sommes passé dans le bassin mâconnais à 6% pour un taux de chômage encore inférieur à celui du département qui est de 6,3%… C’est une très bonne dynamique malgré le tassement de la conjoncture. Pour ce rendez-vous nous avons mobilisé tout notre réseau et cette synergie nouvelle et productive est illustrée par la présence du Conseil Départemental de 71 ; c’est une nouvelle manière d’aborder le marché de l’emploi. »
Benjamin Dirx, député de la 1ére circonscription de Sâone et Loire, livre son analyse en toute simplicité : « Nous sommes dans un bassin économique très dynamique, et cette activité, ces résultats, sont ceux de notre soutien et de notre engagement. Au niveau national comme local, c’est une nouvelle approche qui a été mise en œuvre, orientée par la volonté d’aller chercher de plus en plus les jeunes dans leur parcours. C’est un travail en profondeur sur l’écosystème ou tous les acteurs de l’emploi se sont investis. C’est le cas en agriculture ou l’on avance à grands pas, la formation de tractoriste comme la chaire en droit rural (25 étudiants chaque année) sont les exemples de cet engagement local. Nous souhaitons ramener de plus en plus de jeunes qui ne sont pas issus du milieu agricole. Dans cette notion de l’« aller vers », le rôle du maire est essentiel, comme ici à La Chapelle. Ce tout premier job dating en milieu rural, c’est la même idée, la même démarche que ce que nous faisons à Mâcon avec les Job Dating en Quartier. Et puis, je peux évoquer pour le niveau national l’Opération du Stade à l’emploi, il s’agit de casser les codes. Les potentiels employeurs rencontrent les demandeurs d’emploi dans un contexte sportif, un match par exemple où personne ne connait personne ; tous vont partager un instant de vie et de rencontre hors contexte de la recherche. 10 millions d’euros ont été consacrés à ce dispositif et cela marche. Récemment sur près de 90 participants à ces rencontres d’un nouveau type, 24 participants ont trouvé un emploi. Le chemin qu’il reste à faire aujourd'hui vers une situation de plein emploi, c’est de la dentelle ! Un travail de proximité, de précision, et d’innovation ! Il s’agit de se consacrer à des domaines très spécifiques comme le chômage de longue durée. Nous nous y employons, nous avons les outils, la synergie d’un écosystème et la volonté de l’ ALLER VERS ».
Jean-Yves Beaudot