Communiqué
Vendredi 24 février, la gauche régionale a fait voter une hausse de près de 5% , en moyenne, de la tarification TER.
Préférant le secret de la commission permanente à un débat public en assemblée plénière, la présidente socialiste Marie-Guite Dufay porte un nouveau coup au porte-monnaie des Bourguignons et des Francs-Comtois après la hausse en 2022 des tarifs de cantine et la suppression de l’exonération de taxe de carte grise pour l’achat d’un véhicule hybride. Prétextant la mise en place d’un nouveau tarif jeune pour les TER qui coûterait 700.000 euros à la Région, la majorité socialo-écolo-communiste va augmenter les billets à hauteur de près d’1,5 million d’euros.
Après l’épisode du grand gel budgétaire en janvier avec l’annonce de la mise en pause des politiques régionales, c’est maintenant le hold-up dans les dépenses obligatoires des Bourguignons et Francs-Comtois qui utilisent le train. Le Rassemblement National a dénoncé cette décision d’autant plus incompréhensible qu’elle ne rapporterait au final que quelques 700.000 euros sur un budget de près de 2 milliards d’euros.
« Qu’est ce qui change pour les Bourguignons et les Francs-Comtois depuis que Marie-Guite Dufay est aux commandes ? Rien ! Hormis les prix qui augmentent, la qualité de service ferroviaire ne cesse de se dégrader. On fait circuler des trains sous-équipés, bondés qui finissent trop souvent par être supprimés. Les Icaunais payent toujours un prix indécent et injuste : un Sénonais payera toujours 270€ de plus par mois que son voisin de Montereau pour travailler à Paris. Les Nivernais vont être coupés de Dijon en train pendant 7 mois sans aucune compensation. Cette escroquerie doit cesser ! Ce n’est pas aux habitants de notre région de payer les échecs de la gauche et son incapacité à travailler avec la SNCF. » - Julien Odoul, Président du groupe Rassemblement National au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté