Communiqué
Il y a 18 mois, en novembre 2023, l'entreprise TRMC, filiale de Vinci, lançait une enquête publique pour étendre la carrière de Sainte-Cécile. Espérant obtenir avant fin 2023 l’indispensable autorisation environnementale, la procédure devait être rapidement menée. Mais l'entreprise s'est heurtée à une forte et inédite mobilisation conjointe des citoyens et élus du Clunisois. Dénonçant la médiocrité et les irrégularités du dossier présenté, ainsi que le manque de pertinence d'un projet aux impacts majeurs sur la qualité de vie, le paysage et l'environnement, cette mobilisation a contraint l'exploitant à retirer sa demande.
Après une année et demi à revoir sa copie, TRMC sollicite une seconde fois une autorisation environnementale pour étendre le périmètre de sa carrière. Si l’emprise finale du projet reste quasiment la même, le tonnage annuel d’extraction a été revu à la baisse et pour cause : après avoir réalisé de vrais sondages géologiques (et non des estimations théoriques tel que cela avait été pointé par les opposants), le gisement est de bien moindre qualité que ce que laissait entendre l’exploitant. C’est donc 8,3 hectares de massif, dont une grande majorité de bois, qui seront détruits pour atteindre un gisement finalement inférieur de 22 % aux premières estimations et demandant l’évacuation d’un volume de matériaux stériles (soit les matériaux non exploitables) supérieur de 96 % !
Une nouvelle enquête publique est ainsi prévue du lundi 2 juin au jeudi 3 juillet. Créée fin 2023 en opposition à ce projet, l'association de Protection de la Vallée de la Grosne (APVG) - les Amis de Sainte-Cécile va donc se saisir une nouvelle fois du dossier et prévoit, comme en 2023, d'organiser une série d'actions d'information et de sensibilisation autour de ce projet délétère pour le Clunisois.