De l'aveu tant du proviseur Jean-Philippe Lachaize que de la directrice adjointe chargée de la pédagogie Céline Flacher, la crise des vocations est bien une réalité douloureuse pour la profession.
Et pourtant, le secteur est pourvoyeur d'emploi. « Nous recevons 3 à 4 offres par semaine » annonce Céline Flacher quelque peu dépitée de cette situation, mais totalement mobilisée pour combler ce manque de main d'œuvre. Elle nous fait d'ailleurs savoir que le lycée a signé une convention de partenariat avec la cave coopérative de Lugny au salon de l'agriculture, pour les BTS, convention qui sera mise en œuvre à partir de l'année prochaine, visant à développer le mentorat. « C'est un rapprochement avec la profession pour co-construire la viticulture de demain. »
« Les salaires, même en début de carrière, sont très bons » assure Jean-Philippe Lachaize. En particulier ceux des tractoristes, dont une formation spécifique est proposée au lycée, mise en place par ses soins. « La demande était forte et l'est toujours » dit-il. « La formation, très attrayante, se fait en réalité virtuelle. Pour le travail dans la vigne, nous allons bientôt recevoir les postes AMPELOS pour la formation à la taille en 3D qui permettra de travailler tous les scénari possibles. »
Une formation en viti au top, du travail rapidement et un bon salaire même pour démarrer, qu'on se le dise, c'est possible dans notre Bourgogne du Sud !
Rodolphe Bretin
DAVAYÉ : Au lycée Lucie Aubrac, un pas dans la pédagogie augmentée,
et un pas de plus dans la protection de la nature
Céline Flacher