La cérémonie s’est déroulée ce matin dans le cadre sublime du château de Montceau à Prissé, propriété de Lamartine. 

 

Comme il est de coutume, c’est le commandant de groupement de gendarmerie de Saône-et-Saône-et-Loire, le colonel Tomica Lukic, qui lui a remis son commandement, en présence la procureure de la République de Mâcon Anne-Lise Furstoss, du député Benjamin Dirx, de la secrétaire générale de la préfecture Agnès Chavanon, et du maire de Prissé, Pierre Desroches. 

Le capitaine Florian Séguy est originaire de l’Hérault (Sète). Il est fils d’officier de l’armée de l’air. 38 ans, marié, deux enfants, il devient sous-officier en 2007. En 2012, il réussit les tests physiques pour intégrer le GIGN mais un problème médical ne lui permettra pas d’intégrer l’unité. En 2015, il passe le concours d’officier et intègre la gendarmerie mobile. En 2021, il intervient avec sa compagnie dans la recherche d’un terroriste qui sera neutralisé par un de ses soldats.   

 

Pour l’occasion, sept gendarmes ont été félicités et une gendarme décorée pour des faits d’armes exemplaires : l’adjudant-chef Aurore Couvin, le major Jean-François Cochelin, la brigadier-chef Lalie Cloteaux, l’adjudant Damien Evrat, le maréchal des logis-chef Vincent Hajduk et les gendarmes Damien Dufour, Killian Poiraudeau et Quentin Bourdon. 

 

Le colonel, à la suite de la cérémonie, fera l’éloge du patriotisme dans son discours de présentation, appelant tout un chacun, en particulier la jeunesse (présente avec la classe défense du lycée de Tournus), à être patriote et ne pas avoir peur de l’être, citant Romain Gary : « Le patriotisme, c’est l’amour des siens », quand « le nationalisme est la haine des autres. » Tomica Lukic rappelait également une date importante pour les gendarmes, celle de 1720, année de création des brigades territoriales. La gendarmerie nationale était encore à cette époque la maréchaussée royale, qui deviendra gendarmerie nationale en 1791. Ceci pour dire combien la gendarmerie, corps d’armée, représente la solennité, la résilience, la mémoire et la stabilité. En 2009, elle intègre le ministère de l’Intérieur tout en restant corps d’armée. 

 

Rodolphe Bretin

 

© Photos Rodolphe Bretin