« Je suis content que l'Etat m'accompagne dans cette épreuve. Il ne faut pas céder, sinon, c'est la fin de la République » a déclaré Jean-Patrick Courtois. Des mots très forts prononcés à la découverte de ce tag.
Le tag a été découvert par la police la semaine dernière dans un appartement inoccupé de la rue Nelson Mandela. Cet après-midi, en parcourant une nouvelle fois les sites détruits par les violences de la nuit du 19 janvier en compagnie des journalistes de la presse locale et nationale, maire et préfet ont été conduits jusque là par les policiers.
Jean-Patrick Courtois avait fait état dimanche d'une demande de local par des jeunes animés d'intentions douteuses : « ils demandent un local pour se réunir, pour faire un bar, mais l'on sait bien que c'est pour y exercer des activités illicites, les choses m'ont été rapportées par plusieurs personnes bien placées pour le savoir. »
Il découvrait ce tag cet après-midi, tout comme le préfet. « C'est la preuve s'il en fallait que nous sommes dans une guérilla dans laquelle la République est attaquée. Je rappelle que ce sont des espaces municipaux pour les jeunes et pour les enfants qui ont été détruits dimanche. »
R.B.
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