Benjamin Dirx et sa suppléante Anne Brochette, candidats de la majorité présidentielle, ont tenu réunion publique mercredi soir à Mâcon devant plus d'une centaine de personnes dont un parterre d'élu.e.s.
Au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée Nationale, Benjamin Dirx avait annoncé sa candidature à sa réélection pour la députation.
Le maire de Mâcon et président de l'agglomération Jean-Patrick Courtois a saisi l'occasion pour apporter tout son soutien au candidat de la majorité présidentielle.
« Sur Mâcon, je suis LR et j'invite tous mes amis LR, j'appelle toutes celles et ceux portant l'étiquette LR à voter Benjamin dès le 1er tour. On ne peut pas se permettre de prendre un risque ! Entre les deux extrêmes pour le Mâconnais et pour la France, c'est Benjamin. Voter Benjamin, c'est apporter une satisfaction à notre agglomération ! »
Une annonce qui a été très applaudie.
Benjamin Dirx est revenu sur la situation politique du pays depuis 2022 pour expliquer comment on en est arriver-là selon lui et montrer que le travail de terrain est capital.
« Aujourd'hui, il y a un double enjeu. Il y a un enjeu national et ce qui va se passer demain à l'Assemblée Nationale », a-t'il indiqué. « Très certainement, il n'y aura pas de majorité absolue et donc il faudra des députés modérés capables de travailler avec les autres pour pouvoir avancer, pour ne pas avoir un pays bloqué. Pour moi, ceci se fait en dehors des extrêmes, mais il y a des majorités à aller chercher de cette façon. En travaillant autrement, en faisant remonter des besoins des citoyens, des besoins des territoires. Et pour faire remonter les besoins d'un territoire, on a besoin d'un député ici qui connaît sa circonscription. C'est ce que je fais depuis 7 ans sur les 105 communes avec de gros projets qui doivent aboutir. Il y a eu des financements mais si on n'est pas là, si on ne peut pas les suivre, ces projets risquent de ne pas arriver. »
Les projets concernent la cité judiciaire, l'agrandissement du commissariat de Mâcon et sa rénovation, la nouvelle gendarmerie de Pierreclos, les rénovations des gendarmeries de Cluny et de St-Gengoux-le-National, les zones de revitalisation rurale.
Et de poursuivre : « Ces zones de revitalisation rurale est un dispositif que pourrait perdre le Clunisois et Saint Cyr Mère Boîtier. J'ai sauvé ce dispositif, il y a quelques semaines, le Premier ministre m'a écouté. Il faut savoir que nos communes étaient maintenues dans ce dispositif alors qu'il était dit depuis 2015 qu'elles devaient en sortir. Comme, il y a eu des modifications, elles ne devaient plus être là, parce que je sais les besoins qu'il y a sur notre territoire, j'ai réussi à convaincre le Premier ministre. Maintenant, si je ne suis pas là demain, il faut tout reprendre et le risque est de ne pas y arriver parce qu'il faut vraiment connaître ces dossiers. »
Après avoir énuméré les dossiers urgents, Benjamin Dirx a annoncé la tenue de réunions périodiques dans les territoires et conclu son allocution sur la question du pouvoir d'achat.
« Il faut voir comment permettre aux français d'avoir plus de pouvoir d'achat. On a fait énormément pour le pouvoir d'achat en supprimant la taxe d'habitation, en baissant les cotisations pour les ménages, en supprimant la redevance audiovisuelle (22 milliards d'€ en moins pour les ménages), mais avec l'inflation, on voit bien que c'est de plus en plus dur d'arriver à la fin du mois. Je pense qu'il y a des mesures qui sont indispensables, comme celles d'encadrer correctement les prix de l'énergie, pour moi c'est la mesure la plus urgente. Il y aura aussi des mesures à prendre sur les petites retraites. Créer de la richesse pour mieux la partager, c'est ce que je continuerai de porter. »
Un échange avec le public a clos la soirée.
Maryse Amélineau
Photos © Maryse Amélineau