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Il vient d'en faire l'annonce cette fin d'après-midi. Investi par le Parti socialiste, Emile Blondet, 31 ans, natif de Mâcon, énarque, juge administratif, a travaillé au ministère de l'Économie, co-fondateur du collectif Mâcon demain, est donc candidat aux municipales 2026.

Il va tenter de rassembler la gauche derrière lui.

 

Au cours de sa déclaration à la presse, il n’a pas donné dans l’attaque frontale contre le maire de Mâcon et a fait part de sa volonté « d’écrire une nouvelle page ». Ceci dit, il ne tourne pas autour du pot et dresse les urgences à traiter pour « une ville que ses habitants ne reconnaissent plus » affirme-t’il. « Mais il n’y a pas de fatalité. Nous avons défini 5 urgence pour écrire cette nouvelle page : d’abord s’attaquer à l'insécurité, « Il nous faut prendre ce sujet à bras le corps et arrêter avec les pudeurs de gazelles. Ensuite, traiter la crise du commerce de centre-ville. En trois, le logement, avec un sujet, celui du parc privé. Quatre, la santé. Mâcon est un désert médical ! Enfin, s’attaquer sérieusement à la crise écologique. » Après cette énumération des priorités, le désormais candidat a évoqué trois impensés de la majorité actuelle : la vie universitaire, le potentiel touristique de la ville et la frontière administrative qui bride le développement. 

Il a évoqué également le besoin d’une « respiration démocratique » et d’« en finir avec la verticalité ». 

Le tout est consigné dans une feuille de route qu’il a remise cette fin d'après-midi (voir ci-dessous).

 

Sur le plan des alliances politiques, il s’est dit déterminé à « porter le rassemblement à gauche ». Plusieurs partis sont d’ores et déjà ensemble au sein du collectif qu’il a lancé en mai. Le Parti socialiste, qui l’a investi, Place publique, le PRG, Debout !. Il vient d’écrire au Parti communiste. Quant à LFI, « on sait ce qu’il en est pour l’instant, dont acte. » (NDLR : les membres de LFI ont fait savoir tout récemment qu’ils travaillent à la constitution d’une liste indépendante). 

Emile Blondet s’est également exprimé sur la candidature d’Eve Comtet Sorabella : « Ma candidature n’est pas une remise en cause de Mâcon citoyens, simplement le constat que nous sommes à la fin d’un cycle et qu’il est nécessaire de construire une nouvelle dynamique. » Il a laissé entendre que cette nouvelle dynamique pouvait se faire avec la candidate communiste. La porte est donc grande ouverte. Mais elle a elle-même lancé un appel au rassemblement des gauches au mois d'août...

Mâcon demain et Mâcon citoyens vont-ils s’unir ? La réponse dans un prochain épisode.  

   

R.B.