Les Bourguignons et les Francs-Comtois se seraient bien passés de cette performance « olym cheap ». L’exécutif régional de gauche de Marie-Guite Dufay a décidé d’augmenter le tarif de la carte grise qui s’envole à 55 euros.
Alors que la Région Bourgogne Franche-Comté détient le triste record du manque d’attractivité et de la perte d’habitants, elle monte sur la première marche dans la catégorie de la maltraitance fiscale loin devant les Régions Hauts-de-France ou Auvergne-Rhône-Alpes.
Cette nouvelle hausse indécente intervient au moment où les Bourguignons et les Francs-Comtois comme tous les Français, subissent la politique d’appauvrissement du gouvernement avec la hausse de 9,8 % des prix de l’électricité, l’augmentation de 3 % des prix des péages, la flambée des prix du gaz, rehaussés de 5,5%, la franchise sur les boîtes de médicaments qui est multipliée par deux, et l’inflation jamais contenue sur l’alimentation et les carburants.
Encore une fois, ce sont les automobilistes qui sont tapés au portefeuille dans une région qui est la plus rurale de France et par conséquent la plus dépendante de la voiture. Déjà en 2016, les Francs-Comtois avaient payé chèrement la fusion avec une carte grise qui passait de 36 euros à 51 euros.
Au nom du groupe Rassemblement National, Julien Odoul dénonce cette nouvelle attaque contre le pouvoir d’achat des Bourguignons et des Francs-Comtois et demande que la Région fasse des économies ailleurs, notamment sur ses lubies écolo-bobos.