Ce n’est pas encore une discipline olympique mais qu’importe, le tir à l’arc préhistorique a ses adeptes.
Quelle est la différence avec le tir à l’arc « classique » ? Il se déroule en extérieur, souvent aux alentours d’un site préhistorique et l’arc est fabriqué par les pratiquants eux-mêmes, en matières exclusivement naturelles (bois, corne, lin…) pour être « préhistorico-compatibles ».
Les adeptes traversent parfois une bonne partie de l’Hexagone pour participer à ces manches organisées tout au long de l’année (environ 30). « On se déplace en Ariège, à Nemours, près de Grenoble », explique Florence, participante dijonnaise.
Les participants suivent un parcours de 10 cibles (dessins représentant le gibier de l'époque...), de 8 à 26 m, à trois reprises (un seul essai à chaque passage). Ils marquent de 5 à zéro point selon la précision de leur tir. Un exercice qui demande beaucoup de concentration et d’application.
Samedi, ce sont donc 25 personnes qui se sont adonnées à cette « compétition » de tir à l’arc préhistorique, très amicale, très ludique, qui donne l’occasion de mêler sport et culture. Et tout ça, sous le soleil et dans le décor de la Roche de Solutré. Que demander de plus ?
D.B.
Les Dijonnais Florence et Cyrille et les Champenois Flavien et Amandine ont fait équipe
Une équipe de l'Isère, membres de la compagnie des Ecureuils de la Tour
Dans le mille !
En cette journée du patrimoine, la fréquentation du musée a été élevée