Communiqué du BIVB
2024 est marquée par des conditions météo difficiles depuis avril. A l’heure des vendanges, alors que le potentiel quantitatif de récolte est amoindri, il faut être agile pour choisir la date de récolte optimale et préserver une qualité prometteuse.
En Bourgogne, comme dans une grande partie de la France, l’année est marquée par une météo atypique avec une pluviométrie très au-dessus des normales. S’y ajoutent des épisodes de gel et de grêle localisés mais violents.
Ces conditions sont favorables à une forte pression des maladies et demandent, tout au long du cycle, un énorme travail à la vigne pour préserver la récolte. Il en résulte, sur de nombreux secteurs, des grappes de petites tailles et bien aérées.
Le temps chaud et relativement sec qui finit par s’installer en août permet à la situation de s’assainir et offre des bonnes conditions de maturation. Mais la vigilance reste de mise, avec des conditions plus automnales au début des vendanges. L’expertise seule permet de déterminer la date optimale de récolte pour garantir une qualité idéale.
Car si le volume de la récolte est amputé par les aléas météo, et ce dans des proportions difficiles à évaluer à ce jour selon les secteurs, la qualité devrait être au rendez-vous.
Les parcelles étudiées par l’Observatoire du Millésime du BIVB révèlent en effet des équilibres sucres/acides intéressants. De plus, le soleil qui s’installe à partir du 12 septembre, avec un temps bien sec permet d’attendre la fin de maturation.
Toutefois, la plus grande rigueur, à la vigne comme à la cave, avec un tri drastique des raisins, qui sont dans l’ADN de la Bourgogne, sont cette année indispensables.
Les vendanges ont commencé dès le 2 septembre sur les parcelles de pinot Noir et chardonnay destinées à l'élaboration du Crémant de Bourgogne. Les vins tranquilles démarrent petit à petit durant la seconde semaine de septembre. Le Pinot Noir ouvre le bal des sécateurs, ayant conservé l’avance qu’il a pris dès la véraison.