samedi 27 avril 2024

 

Qu'un ou une ministre de l'Éducation nationale choque les personnels de direction est plutôt rare... Ils demandent, en urgence, une audience au recteur. La lettre du SNPEDN-UNSA (Syndicat National des Personnels de Direction de l'Éducation Nationale) envoyée à la ministre. 

 

"Monsieur le Recteur,

La justification de Madame la ministre de l’Education nationale, hier, à la scolarisation de ses enfants dans l’enseignement privé ["On en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles. Mon mari et moi (...) avons vu des paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées"], notamment au lycée Stanislas à Paris, en raison de supposés dysfonctionnements de l’école publique quant à la gestion des nombreuses absences des enseignants est totalement inacceptable.

Tout d’abord, les faits : les enseignants font partie des professionnels les moins absents de toute notre société. La majorité des heures de cours manquées par les élèves sont dues à des convocations institutionnelles ou à des manquements de cette même institution à remplacer des absences longues et légitimes (maladie grave, congé parental, formation).

Une étude du SNPDEN (car le ministère, malgré les très nombreuses données récupérées depuis cette année n’est toujours pas en capacité de produire des indicateurs fiables) montre que 3 % des heures de cours ne sont pas assurées pour des raisons personnelles et 4 % d’entre elles ne sont pas assurées pour des raisons institutionnelles (convocation multiples et variées, non remplacement d’absences longues).

Un professeur qui active son droit légitime au congé paternité, inscrit dans la loi, est rarement remplacé par notre institution pendant les 4 semaines de son absence. Depuis de nombreuses années, les quelques rares moyens en heures supplémentaires pour remplacement de courte durée affectés aux établissements ont toujours été consommés totalement.

Depuis cette rentrée, grâce aux moyens nouveaux mis à la disposition des établissements scolaires, selon une étude du SNPDEN, 40 % des heures annulées ont pu être remplacées, en interne, par des enseignants volontaires en plus de leur service. Ce qui est en cause, c’est le remplacement des absences longues par les rectorats. Mais depuis 30 ans, ces services de remplacement souffrent de travailler avec des outils informatiques obsolètes et archaïques (MSDOS type Minitel), sans qu’aucun Ministre de l’Education nationale n’ait apporté une réponse concrète et efficace à cette gestion calamiteuse des ressources humaines ni contre le manque d’attractivité des métiers de l’éducation (nos professeurs sont toujours parmi les plus mal payés de l’OCDE).

Beaucoup de belles paroles sur le sujet, mais jamais aucun acte concret ou efficace !

Les mots de Madame la Ministre, hier, ont blessé toutes les communautés éducatives de l’enseignement public. Celle-là même qui agissent au quotidien, pour accompagner, éduquer, enseigner faire grandir et réussir tous les enfants de la République, quels que soient leur origine, leur milieu social, leurs problèmes personnels ou familiaux. En effet, dans l’Ecole publique, on assure avec honneur la promesse Républicaine d’accueillir tous les enfants de France, sans distinction ni différence. Ce n’est pas le cas de l’école privée que Madame Oudéa-Castéra met honteusement en avant dans ses propos.

Ces écoles privées, qui sélectionnent par l’argent, renvoient vers l’école publique tous les élèves en difficulté scolaire ou éducative pour obtenir des taux de réussite aux examens proches des 100 %. Mettre en avant la réussite d’un lycée, comme Stanislas, établissement ghetto pour ultra riches, qui n’accueille que des populations hyper favorisés, est une honte pour une ministre de l’Éducation nationale.

Monsieur le Recteur, la section academique du SNPDEN-UNSA, syndicat de chefs d’établissement, progressiste, constructif, humaniste et responsable, n’est pas compétente pour demander la démission d’une Ministre de l’Education nationale mais nous considérons que les propos de Madame Oudéa-Castéra la disqualifient pour mener les futures réformes que nous devrons mettre en place avec nos équipes dans nos établissements scolaires publics, dès lundi.

En réaction à ces propos inacceptables, nous vous sollicitons, Monsieur le Recteur, pour une audience en urgence."

 

 

 

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