mercredi 15 janvier 2025

 

Qu'un ou une ministre de l'Éducation nationale choque les personnels de direction est plutôt rare... Ils demandent, en urgence, une audience au recteur. La lettre du SNPEDN-UNSA (Syndicat National des Personnels de Direction de l'Éducation Nationale) envoyée à la ministre. 

 

"Monsieur le Recteur,

La justification de Madame la ministre de l’Education nationale, hier, à la scolarisation de ses enfants dans l’enseignement privé ["On en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles. Mon mari et moi (...) avons vu des paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées"], notamment au lycée Stanislas à Paris, en raison de supposés dysfonctionnements de l’école publique quant à la gestion des nombreuses absences des enseignants est totalement inacceptable.

Tout d’abord, les faits : les enseignants font partie des professionnels les moins absents de toute notre société. La majorité des heures de cours manquées par les élèves sont dues à des convocations institutionnelles ou à des manquements de cette même institution à remplacer des absences longues et légitimes (maladie grave, congé parental, formation).

Une étude du SNPDEN (car le ministère, malgré les très nombreuses données récupérées depuis cette année n’est toujours pas en capacité de produire des indicateurs fiables) montre que 3 % des heures de cours ne sont pas assurées pour des raisons personnelles et 4 % d’entre elles ne sont pas assurées pour des raisons institutionnelles (convocation multiples et variées, non remplacement d’absences longues).

Un professeur qui active son droit légitime au congé paternité, inscrit dans la loi, est rarement remplacé par notre institution pendant les 4 semaines de son absence. Depuis de nombreuses années, les quelques rares moyens en heures supplémentaires pour remplacement de courte durée affectés aux établissements ont toujours été consommés totalement.

Depuis cette rentrée, grâce aux moyens nouveaux mis à la disposition des établissements scolaires, selon une étude du SNPDEN, 40 % des heures annulées ont pu être remplacées, en interne, par des enseignants volontaires en plus de leur service. Ce qui est en cause, c’est le remplacement des absences longues par les rectorats. Mais depuis 30 ans, ces services de remplacement souffrent de travailler avec des outils informatiques obsolètes et archaïques (MSDOS type Minitel), sans qu’aucun Ministre de l’Education nationale n’ait apporté une réponse concrète et efficace à cette gestion calamiteuse des ressources humaines ni contre le manque d’attractivité des métiers de l’éducation (nos professeurs sont toujours parmi les plus mal payés de l’OCDE).

Beaucoup de belles paroles sur le sujet, mais jamais aucun acte concret ou efficace !

Les mots de Madame la Ministre, hier, ont blessé toutes les communautés éducatives de l’enseignement public. Celle-là même qui agissent au quotidien, pour accompagner, éduquer, enseigner faire grandir et réussir tous les enfants de la République, quels que soient leur origine, leur milieu social, leurs problèmes personnels ou familiaux. En effet, dans l’Ecole publique, on assure avec honneur la promesse Républicaine d’accueillir tous les enfants de France, sans distinction ni différence. Ce n’est pas le cas de l’école privée que Madame Oudéa-Castéra met honteusement en avant dans ses propos.

Ces écoles privées, qui sélectionnent par l’argent, renvoient vers l’école publique tous les élèves en difficulté scolaire ou éducative pour obtenir des taux de réussite aux examens proches des 100 %. Mettre en avant la réussite d’un lycée, comme Stanislas, établissement ghetto pour ultra riches, qui n’accueille que des populations hyper favorisés, est une honte pour une ministre de l’Éducation nationale.

Monsieur le Recteur, la section academique du SNPDEN-UNSA, syndicat de chefs d’établissement, progressiste, constructif, humaniste et responsable, n’est pas compétente pour demander la démission d’une Ministre de l’Education nationale mais nous considérons que les propos de Madame Oudéa-Castéra la disqualifient pour mener les futures réformes que nous devrons mettre en place avec nos équipes dans nos établissements scolaires publics, dès lundi.

En réaction à ces propos inacceptables, nous vous sollicitons, Monsieur le Recteur, pour une audience en urgence."

 

 

 

EPIDEMIES HIVERNALES EN BFC : L’ARS en appelle à la solidarité et à la vigilance

La région est fortement touchée par l’épidémie de grippe et les infections respiratoires aigües qui créent des tensions importantes et continues sur le système de santé.

POLITIQUE : Un ancien préfet de Saône-et-Loire entre au ministère de l'Aménagement du territoire

Fabien Sudry a été nommé directeur du cabinet du ministre de l'Aménagement du territoire et de la décentralisation, François Rebsamen.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ : Au 1er semestre 2024, l’activité de la filière automobile ralentit

L’emploi salarié des équipementiers de la filière régresse. Cela s’inscrit dans un contexte national de recul des immatriculations et du passage à l’électrique. Les détails des mesures de l'INSEE.

BOURGOGNE : La vente d'anciens panneaux d'appellation viticole permet de récolter 107 000 €

Le BIVB destine le résultat de la vente aux enchères, tenue ce mardi 12 novembre, à Beaune, au développement du patrimoine culturel du réseau des trois Cités des vins.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE : Les immigrés occupent 7 % des emplois dans la région

Près de 205 000 immigrés, majeurs et mineurs, vivent en BFC (7,3 % de la population). 76 600 travaillent. Parmi eux, plus de 40 % ont acquis la nationalité française. Ils occupent surtout des emplois dans le nettoyage, le bâtiment, l’aide à domicile, l’hébergement, la restauration ou la santé, avec des conditions de travail souvent difficiles. Un quart d'entre eux sont sur-diplômés pour leur…

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE : L’Etat, la Région et VNF signent un accord pour le développement de la filière fluviale et la gestion de la ressource en eau

L’accord a été signé mardi 5 novembre à Dijon par Paul Mourier, préfet de la région Bourgogne- Franche-Comté, préfet de la Côte-d'Or, Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté et Cécile Avezard, directrice générale de Voies navigables de France.

BOURGOGNE : La Semaine du Numéric' de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat approche

La Chambre de Métiers et de l'Artisanat de Bourgogne Franche-Comté organise la 7e édition de la Semaine du Numéric’ en webinaires

BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ : L'association « Elles bougent » se mobilise pendant la Semaine de l'Innovation

Du 19 au 28 novembre en Bourgogne Franche-Comté, « Elles bougent » proposera des activités dans la région pour encourager les jeunes femmes à s'engager dans l'industrie

BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ : Déjà plus de 2 700 inscrits dans la région pour le Mois sans Tabac

9ème édition de Mois sans tabac : une nouvelle opportunité pour relever le défi !

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE : Les habitants de la région ont les factures énergétiques les plus élevées du pays !

Selon un sondage OpinionWay réalisé pour Teksial, entreprise de services en efficacité énergétique.

BOURGOGNE - Hospices de Beaune : Du beau monde à la 164ème vente aux enchères

Jean Reno, Dominic West, Zabou Breitman et Eva Longoria présideront la vente aux enchères des vins des hospices !

VINS DE BOURGOGNE : Millésime 2024, des volumes modérés mais de grande qualité

En Bourgogne, comme dans une grande partie de la France, l’année est marquée par une météo atypique avec une pluviométrie très au-dessus des normales. S’y ajoutent des épisodes de gel et de grêle localisés mais violents. Retour avec le BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne) sur une année de culture très particulière. 

BOURGOGNE - Economie : La micro-entreprise fête ses 15 ans du 7 au 11 octobre

L’Adie organise, partout en France, 500 événements d’information gratuits sur la forme d’entreprise préférée des Français. 17 sont organisés en Bourgogne-Franche Comté.

MISS BOURGOGNE 2024 : Qui succédera à Luna Lacharme ?

L’élection se déroulera le dimanche 13 octobre, quatre jeunes femmes de Saône-et-Loire sont en lice.

BOURGOGNE - FRANCHE-COMTÉ : 62,7 M€ d’aides régionales pour dynamiser le territoire

Vendredi 27 septembre, les élus de la Région se sont réunis en commission permanente et ont voté l'attribution de 62,7 millions d’€ d’aides régionales. Ces aides ont été réparties dans plusieurs secteurs clés pour stimuler le développement économique, social et environnemental de la région. L'extension du gymnase de Charnay va recevoir une grosse subvention. 

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ : Investissements de la Région aux côtés de Dijon

Eric Houlley réagit aux propos de François Rebasmen