A l’occasion du 63ème anniversaire du cessez-le-feu.
Ce mercredi 19 mars en fin de journée, les Anciens combattants et les autorités ont rendu un vibrant hommage aux victimes, civiles et militaires, de la Guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie lors de la journée du souvenir et du recueillement qui leur est consacrée.
Cette cérémonie était présidée par Salwa Philibert, directrice du cabinet du Préfet, en présence d’Éric Maréchal (ville de Mâcon) et Claude Cannet (vice-présidente du département). La représentant de l’État a fait lecture du message ministériel de Patricia Miralles, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants.
Un message qui n’oublie personne : militaires de carrière, appelés, harkis ou pieds-noirs qui ont tous vécu ce drame à des degrés divers : la jeunesse sacrifiée pour les uns, l’abandon ou l’arrachement pour les autres.
« A toutes ces vies brisées, à toutes ces existences amputées, nous devons mémoire. La France se souvient de ses fils envoyés dans les maquis algériens, de ceux qui sont tombés sans retour, de ceux qui sont revenus marqués à jamais. Elle se souviendra de ces Français d’Algérie arrachés à leurs racines, de ces Harkis abandonnés en dépit de l’immensité des sacrifices, de ces victimes civiles emportées par le souffle d’une bombe, le sifflement d’une balle ou l’ombre des disparitions (…). La mémoire n’est pas un fardeau mais une lumière ».
Après la lecture de l’ordre du jour du 19 mars 1962 du Général Ailleret, faite par Bernard Cinquin, président de la FNACA, Valérie Tissot, déléguée militaire adjointe, a procédé à la remise de médaille de la reconnaissance de la Nation aux deux récipiendaires à savoir Michel Hejnowski et Raymond Nouveau. Cette décoration créée par Jacques Chirac est accordée aux militaires des forces armées françaises et aux personnes civiles qui ont participé à un conflit pendant 90 jours.
DB