Ce lundi après-midi ont été présentés les nouveaux équipements du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de Saône-et-Loire au centre de formation départemental Claude Sins à Hurigny. Un investissement considérable pour les pompiers du département.
Flambant neuf est la meilleure manière de décrire le tout nouveau matériel du SDIS de Saône et Loire. Ce lundi 4 avril, André Acary, président du Département de Saône-et-Loire était accompagné du colonel Frédéric Pignaud, directeur départemental du SDIS, pour présenter les nouvelles arrivées du parc de véhicules.
Dans le cadre du plan pluriannuel d’équipement 2021-2023, d’un montant total de 5,7 millions d’euros, l’objectif est de séquencer et d’anticiper le renouvellement des véhicules afin d’améliorer la couverture opérationnelle des secouristes. Cet investissement est une réponse à un contexte de hausse des opérations. En 2021, le SDIS a effectué plus de 39 164 interventions sur tout le département, soit une hausse de 8% par rapport à l’année 2020.
Les casernes du département vont pouvoir profiter de 12 nouveaux véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV). Avec un coût unitaire de 80 000 euros, ces ambulances disposent de brancard dernière génération. Très ergonomiques, elles offrent un espace de prise en charge beaucoup plus spacieux. Elles se montrent très efficaces sur la voie publique grâce à leur balisage renforcé.
Afin de réduire les coûts des commandes, le SDIS 71 a piloté un groupement de commandes avec ses homologues de Côte d’Or et du Jura. Un partenariat qui a permis d’économiser plus de 14 900 euros par véhicules (l’équivalent de 2 véhicules gratuits). Un gain non-négligeable pour le collectif, « par les temps qui courent, ce partenariat est très important. Nous sommes très contents de pouvoir profiter d’un équipement haute gamme » affirme Frédéric Pignaud.
Le département profitera aussi de 2 nouvelles échelles pivotantes à mouvements combinés (EPC) pour un coût de 1,26 million d’euros. Plus compact, avec une échelle plus performante que les modèles traditionnels, l’EPC est primordial. Dans le cadre d’interventions dans des centres historiques, laissant peu de possibilités de manœuvre, son gabarit et sa maniabilité feront la différence. Les deux véhicules seront donc affectés à Chalon-sur-Saône et Autun.
Enfin, la Chapelle-de-Guinchay disposera d’un tout nouveau bateau moyen de secours (BMS). À plus de 41 000 euros, ce nouveau véhicule permettra le transport de victime allongée, la réalisation d’opération de reconnaissance ou la pose de barrage anti-pollution.
Mounir Belbaghdadi