Jusqu’à présent, dans cette petite commune du Mâconnais, le monument aux morts était mal situé. Dans un virage, sur la place de Varanjoux, à l’intersection de deux routes, et à ras les voitures, le danger était présent lors des différentes commémorations. Avec une circulation automobile grandissante, il devenait risqué de s’approcher de cet obélisque sur socle, érigé en 1921, et acheté pour la somme de 4000 francs de l’époque.
De nombreux et importants travaux sur la place de la commune ont encouragé l’équipe municipale à déménager le monument aux morts, sur lequel sont gravés pour l’éternité les noms des 29 davayoutis morts pour la patrie lors de la guerre 14-18. Ont été ajoutés ceux des cinq habitants décédés lors de la seconde guerre mondiale, ainsi que des plaques commémoratives rendant hommage aux victimes des différents conflits, et des soldats morts lors d’opérations extérieures, telles que Barkhane, Serval, Sangaris et malheureusement bien d’autres.
C’est donc sur la place de la mairie que le cénotaphe a trouvé son nouvel emplacement, à la grande satisfaction du conseil municipal. Installé cette semaine, il ne restait plus qu’à l’inaugurer.
A cette occasion, Michel Du Roure maire de Davayé et son équipe avait convié les élus. Jérôme Durain, sénateur, Benjamin Dirx, député de la 1ère circonscription de Saône-et-Loire, Géraldine Auray et Jean-François Cognard, conseillers départementaux du canton de La Chapelle-de-Guinchay étaient présents. On pouvait également noter la présence du Général Seignez, ancien de la légion étrangère, de Jessica Martin, Cheffe d’escadron commandant la compagnie de gendarmerie de Mâcon, et du Major Jean-François Cochelin, commandant la brigade de Mâcon. Le Directeur de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre faisait partie des invités, ainsi qu’une délégation des porte-drapeaux du Mâconnais, d’anciens parachutistes, et de pompiers de la commune. De nombreux Davayoutis s’étaient également rendus vers leur maison communale.
Après le discours du premier édile, et l’énumération des noms gravés à tout jamais sur le monument, les élus ont coupé le ruban tricolore, déposé les gerbes avant que ne retentisse la sonnerie aux morts, suivie de la Marseillaise, reprise en chœur.
Le verre de l’amitié fut ensuite offert à la salle communale.
Rémy Mathuriau