C’est maintenant presque une institution à Mâcon, tout un public attend la soirée de projection des courts métrages des élèves des lycées Cassin et Ozanam.
Ce sont d’abord les films que les élèves de Terminale ont réalisés lors de leur année de bac. Ce sont aussi quelques productions des élèves de Première, voire de Seconde qui suivent l’option cinéma-audiovisuel.
La production, cette année encore, était riche, avec pas moins de 19 films, de genres, de thèmes, et d’esthétiques variés. Les films suédés (remakes de scènes de films célèbres, avec très peu de moyens) ont revisité Jurassic Park, Le Corniaud, ou Shining. D’autres films ont puisé leur inspiration dans la fantasy de Star Wars, dans la logique de la vengeance de John Wick, dans les films de super héros, il y avait aussi des références fortes au film d’épouvante, au slasher des années 80, ou même au documentaire animalier, détourné pour se moquer des mœurs parisiennes.
Mais il n’y a pas eu que la parodie des grands genres. Les idées et les productions originales ont eu leur moment de gloire, avec des moments de vie à valeur documentaire, avec la biographie sensible du passage des âges de la vie, où le violon joue presque le premier rôle. La musique s’est retrouvée ainsi mise à l’honneur dans des films à l’esthétique très soignée, relevant à la fois du clip et d’une biographie sensible. Les prestations de danse ont conforté le sens du rythme de certains films.
Ce sont, certes, des productions dans le cadre scolaire, mais ce sont aussi de véritables créations artistiques, tout en donnant à voir l’expression personnelle d’une sensibilité. Le public, une belle salle de presque 200 personnes, a été heureux, les applaudissements ont été nourris.