samedi 27 juillet 2024

Ils dénoncent un saccage de la nature.

Communiqué

L’Entente naturaliste de Bourgogne* dénonce les destructions de renards pratiquées chaque année en très grand nombre (plusieurs milliers) dans les départements bourguignons.

Par sa présence et par son rôle de prédateur, notamment des petits rongeurs, qui le rend très utile, le Renard roux (Vulpes vulpes) est l’une des principales espèces de notre faune sauvage. L’animal est cependant victime de pratiques qui conduisent à des destructions aussi massives qu’injustifiées. Le Renard est en effet classé par l’administration à la fois dans la catégorie gibier chassable et dans la catégorie « espèce susceptible d’occasionner des dégâts » (ex-nuisible). Cette double qualification lui vaut d’être traqué et détruit toute l’année, même pendant la période de reproduction, et par tous les moyens : tir, y compris de nuit, piégeage, déterrage, battues.

Ces destructions sont autorisées, voire ordonnées, sans aucune limitation par l’administration qui se justifie en invoquant une nécessité de régulation. Or la régulation sérieuse d’une population animale suppose des connaissances précises de son état : effectifs, répartition, taux de reproduction, taux de mortalité, taux de prélèvement, etc. Non seulement les services départementaux en charge de la faune sauvage ne possèdent aucune de ces données, mais ils ne se préoccupent même pas de recenser les destructions pratiquées.

En janvier dernier, l’Entente naturaliste de Bourgogne a demandé à la Direction départementale des territoires (DDT), compétente en matière de faune sauvage, des quatre départements bourguignons un bilan complet et détaillé du nombre de renards détruits du 15 septembre 2022 au 15 septembre 2023, aussi bien au titre de la chasse que de la « régulation des nuisibles ». Seule la DDT de Saône-et-Loire a répondu en communiquant des chiffres incomplets (hors déterrage) : 3860 renards détruits par tir et piégeage. Les autres DDT n’ont pas jugé utile de répondre. Ne disposeraient-elles d’aucune donnée ?

L’absence de connaissance par l’administration des conséquences de ses décisions procède d’une très mauvaise gestion de notre patrimoine naturel, s’agissant de surcroît d’une espèce qui n’est absolument pas nuisible.

L’ampleur des destructions peut être évaluée à plusieurs milliers par an à l’échelle d’un département, ce dont attestent les chiffres transmis les années antérieures. Dans le seul département de Saône-et-Loire les destructions sont de l’ordre de 6.000 à 7.000 renards détruits annuellement. En ce printemps, les renardeaux qui viennent de naître sont livrés aux pioches et aux armes des déterreurs.

Ce qui constitue un grand saccage de la nature.

L’Entente naturaliste de Bourgogne dénonce cette situation et demande une gestion du Renard roux fondée sur le principe de protection.

* L’Entente naturaliste de Bourgogne regroupe l’Association ornithologique et mammalogique de Saône-et-Loire, la Société d’histoire naturelle d’Autun, la Société d’histoire naturelle du Creusot et La Choue.

 

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