Ce jeudi Claude Poissonnet, Grand Maître, a présenté les vœux de la confrérie, à la vingtaine de « confrères » et adhérents présents.
Étant donné la coïncidence avec les vœux du Maire au personnel municipal, Jean-Patrick Courtois et les élus absents étaient excusés ainsi que la Sénatrice Marie Mercier.
Forte de 20 Confrères et 30 adhérents, l’association a fait de nombreux déplacements cette année, participation à 23 Chapitres, tenue de 20 stands de vente, participé à trois émissions de télévision au niveau national et quatre événements caritatifs.
De grands déplacements ont été effectués, Bayonne, Charleville Mézières … Claude Poissonnet a souligné que les recettes engrangées lors des manifestations servaient à financer à 75% la grande fête bisannuelle des Confréries Gourmandes en Folie, dont la cinquième édition se tiendra les 27 et 28 Septembre 2025, sur l’esplanade Lamartine, à Mâcon, avec marché des Confréries, parade en ville accompagnée de musique et groupes folkloriques le samedi, suivi d’une soirée privée à Sennecé lès Mâcon. Dimanche, messe solennelle de la Saint Michel, Saint patron de la Confrérie, Chapitre, concert, animation.
À ce sujet, la confrérie est à la recherche de bénévoles pour la préparation de cette fête. Au niveau des déplacements, en 2025, la confrérie se rendra pour la première fois à Saint- Quay Portrieux, pour la fête de la coquille Saint-Jacques.
Connaissez vous l’origine de la Gaufrette Mâconnaise ?
Un « Oublie » est une pâtisserie qui date du Moyen-Âge. Mince et de forme ronde elle est préparée à partir de farine et d’eau, de lait ou de vin blanc, d’œuf, de sucre ou parfois de miel. Elle est cuite entre deux fers par « l’Oublieur » puis souvent roulée en cylindre creux. Au XVIème siècle, sous Charles IX, les corporations des Oublieurs et des Pâtissiers sont réunis en une seule. Du XVIème au XIX siècle, L’opulence d’une famille se manifestait dans le Mâconnais, par la richesse de décoration des fers et à la profusion des gaufrettes offertes pour les noces et les fêtes familiales.
Les gaufrettes de Paris, qui étaient vendues à plat, sont qualifiées d’insipides par Antoine Furetiere, ami de Jean de la Fontaine. Nos gaufrettes fines actuelles sont une version riche, car composées de farine, de sucre et de crème épaisse. (Texte issu du site de la Confrérie de la Gaufrette Mâconnaise) https://www.comgaufrettemaconnaise.com/
Jean-Marc Milamant