Sous les parapluies, la détermination. Rokhya, François et les autres membres du collectif mâconnais de soutien au peuple Palestinien ont appelé à un cessez-le-feu immédiat mais pas seulement. Ils ont aussi ciblé, sans violence, l’enseigne d’une entreprise française d'assurance qu'ils accusent de "soutenir l'apartheid israélien".
Pas plus que les Palestiniens ne passent entre les bombes, les membres du collectif mâconnais de soutien au peuple Palestinienne sont pas passés entre les gouttes samedi sur le coup des 11 heures. Ils sont venus pourtant en nombreux et déterminés pour faire entendre leur voix.
Au pied de la statue de Lamartine, c’est Rokhya qui a pris la parole : « Israël a dépassé les lignes rouges de la barbarie. Combien faut-il d’enfants qui meurent avant d’obtenir une vraie réaction ? 30 000 Palestiniens et 1 500 israéliens sont morts en 4 mois et pourtant nos gouvernants ne font rien. Nous appelons à la paix, à un cessez le feu immédiat et à la fin de l’apartheid. La solution que nous préconisons : un seul Etat pour les 2 peuples avec une égalité de droits. Gaza était une prison à ciel ouvert, c’est devenu un cimetière à ciel ouvert. Aujourd’hui, les soignants opèrent sans anesthésie, le gouvernement israélien assoiffe et affame. Il mène une guerre contre le peuple et pas simplement contre le Hamas."
Et de dénoncer également l’assassinat des journalistes palestiniens, « cibles des snipers ». Plus de 80 se sont faits tuer dans l’indifférence générale déplore la militante. Une situation que Reporters sans frontières a dénoncé auprès du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le collectif mâconnais a ensuite appelé au boycott des produits israéliens mais plus largement, le boycott de toutes les entreprises françaises accusées « de soutenir l’apartheid israélien », liste à l’appui. Parmi, celles-ci, l’assureur Axa dont l’agence basée sur les quais a reçu une visite symbolique et la pose d’une série d’autocollants revendicatifs.
Cette campagne de BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) est la seule capable de porter ses fruits selon les membres du collectif.
David Bessenay