Ce vendredi après-midi, dans les locaux de la SPA mâconnaise situés à la Grisière, s’est tenue l’assemblée générale du groupement départemental présidé par Jean Devevey. Il a rappelé dans son discours que chaque commune doit avoir sa propre fourrière animale.
Petit rappel essentiel sur la fourrière :
Une fourrière animale est un service public qui capture et garde les animaux trouvés errants ou en état de divagation sur l’espace public Elle dispose d’un délai légal de huit jours ouvrés pour rechercher les propriétaires des animaux identifiés, ou bien pour céder les animaux non identifiés à des refuges ou à des associations.
A contrario, le refuge est géré par une fondation ou une association de protection animale. Il recueille les animaux abandonnés directement par leurs maîtres et/ou les animaux provenant des fourrières. Il vise à leur trouver de nouveaux propriétaires, ou à les accompagner jusqu’à la fin de leur vie.
Ainsi, 523 communes du département, dont 120 pour la région mâconnaise ont signé une convention avec le groupement des SPA de Saône-et-Loire. On en trouve 6 dans le 71. Autun, Chagny, Chatenoy-le-Royal, Le Creusot, Mâcon et Gueugnon.
Les chiffres officiels pour l’année 2022 dans le département :
- 550 chiens et 590 chats ont été apportés par les différentes fourrières (33 chiens et 88 chats pour le refuge de la Grisière)
- 300 chiens et 576 chats ont été abandonnés par leurs propriétaires (51 chiens et 56 chats pour le refuge de la Grisière)
- 637 chiens et 620 chats ont été adoptés (86 chiens et 160 chats pour le refuge de la Grisière)
A savoir que lors de la même année, 1203 chiens et 726 chats ont été recueillis dans les différentes fourrières, et que sur ces chiffres importants, 466 chiens et 182 chats ont été récupérés par leurs propriétaires.
“Les administrations promettent, sur présentation de facture, de rembourser les frais inhérents (nourriture et hébergement) à la garde des animaux. Mais les remboursements ne sont jamais réglés, et les rappels restent sans réponse” peste le président Devevey.
“Nous n’avons pas le droit de proposer à l’adoption sans l’accord du tribunal, et certains chiens, notamment de catégorie 1 comme les pitbulls ou les tosa, peuvent rester plusieurs mois à notre charge” continue-t-il d’enrager.
Il conclut en précisant que tout cela décourage les personnels et les bénévoles des différents refuges de Saône-et-Loire.
Prochain rendez-vous avec le refuge de la Grisière lors du Noël des animaux en décembre.
Rémy Mathuriau
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