La police nationale et la Sécurité routière étaient réunies jeudi 13 juillet pour une opération de prévention avant un week-end potentiellement accidentogène.
Ce jeudi, entre 16h30 et 17h30, ça bouchonnait dans les deux sens au carrefour des Marseillais de Mâcon. En effet, une opération de distribution d’éthylotests était conjointement organisée par la police nationale et la sécurité routière.
Sous les ordres du commandant Porret du commissariat de Mâcon et du préfet, avec l’assistance de Michel Jeandassou, intervenant départemental de la sécurité routière en Saône-et-Loire, ce ne sont pas moins de 300 ''ballons'' qui ont été offerts aux automobilistes de passage sur cet axe grandement fréquenté à ces heures de pointe. Ces éthylotests à usage unique (0.25 mg/l) sont bien connus de la majorité. Désormais, pour les jeunes conducteurs roulant avec des permis probatoires, des ballons spécifiques limités à 0.10 mg/l sont disponibles.
Ce ne sont pas moins de sept policiers qui arrêtaient les voitures au hasard pour leur remettre, en plus des éthylotests, des flyers sur les risques engendrés par la consommation d’alcool et de stupéfiant, en cas de conduite au volant ou au guidon.
"Deux opérations de ce type ont lieu sur Mâcon, le 13 juillet, et le 31 décembre", explique Michel Jeandassou. "Chez les Français, ce sont deux dates festives, donc il faut absolument responsabiliser les conducteurs à ces moments-là’’ confirme le commandant Porret. "On ne connait pas l’impact suite à ces opérations de distribution, mais notre présence est remarquée" poursuit le commandant qui est à la tête de plusieurs dizaines de policiers sur la ville préfecture. "La Saône-et-Loire a déjà dépassé le nombre de victimes de l’année dernière à la même époque, avec six décès de plus qu’en 2022" continue Michel Jeandassou en distribuant ses tracts.
Malgré tout, et avec des températures bien moins caniculaires que ces derniers jours, les automobilistes arrêtés avaient le sourire. Cette opération de responsabilisation va-t-elle leur faire prendre conscience de tous ces dangers. C’est tout ce que la police nationale leur souhaite.
Rémy MATHURIAU