Correction apportée sur le nombre de manifestants ! (Erreur de frappe trop rapide !) Entre autres actions cet après-midi, un blocage des voies ferrées de la gare de Mâcon-ville et un nouveau passage à SynLab.
Les Mâconnais avaient rendez-vous cet après-midi, à partir de 14 h 30, esplanade Lamartine pour une nouvelle manifestation qui allait prendre d'abord la direction du Nord pour rejoindre le pont St-Laurent, pour ensuite se diriger vers le centre-ville.
Les manifestants se sont ensuite rendus à la gare SNCF de Mâcon-ville où les voies ferrées ont été bloquées, blocage improvisé et qui a duré une bonne demie-heure, avant que le cortège ne reparte pour un nouveau passage devant le laboratoire d'analyses médicales SynLab qui était fermé depuis midi et pour tout l'après-midi comme l'annonçait une affiche à l'entrée. Les vitrines de l'établissement ont été copieusement stickées par l'intersyndicale. Puis le cortège a repris sa marche pour clore cette manifestation, comme à l'habitude, devant l'hôtel de ville où un feu de palettes a été "traditionnellement" allumé.
D'après les estimations de comptage, ce sont près de 2 000 personnes qui se sont rassemblées pour dire « non ! » encore une fois à la réforme des retraites selon l'intersyndicale, 900 selon les renseignements intérieurs. On peut constater un vrai maintien de la mobilisation même si le nombre de manifestants a aujourd'hui quelque peu diminué, vacances de printemps expliquant pour beaucoup cela selon l'analyse des syndicalistes. Une détermination intacte qui, en écoutant les discussions dans les rangs du cortège, durera au-delà de l'annonce demain de la décision du Conseil Constitutionnel, au-delà même d'un premier mai qui s'annonce déjà unitaire.
Prise de paroles du jour au nom de l'intersyndicale :
ENSEMBLE GAGNONS « LA CENSURE SOCIALE » DE LA CONTRE-REFORME DES RETRAITES
L’intersyndicale, toujours unie, a réaffirmé que la seule façon de sortir de cette crise sociale et démocratique était le retrait de cette réforme.
Le gouvernement fait la sourde-oreille et essaye de gagner du temps jusqu’à la décision du Conseil Constitutionnel attendue ce vendredi 14 avril 2023.
Notre première ministre, bornée, espère qu’un avis favorable éteindrait les braises de la colère sociale. Elle se trompe lourdement. Même considérée constitutionnelle cette loi resterait inutile, injuste et brutale.
Nous refusons de perdre 2 ans de vie à travailler dans des conditions toujours plus dégradées, pour des salaires loin d’être à la hauteur de l’inflation galopante.
Alors qu’il n’y a pas d’urgence budgétaire, le gouvernement, bien que minoritaire dans le pays, s’entête.
Le MEDEF lui se tait, en se frottant les mains à l’idée de nous user toujours plus.
Cela fait d’autant plus le jeu de l’extrême droite, les députés RN, votant allègrement les projets de loi macronistes, pour l’occasion, se sont voilés d’une opposition de façade à des fins purement électoralistes.
PAS UN JOUR DE PLUS PAS UN EURO DE MOINS, NOTRE DÉTERMINATION EST INTACTE !
Une nouvelle fois le seul recours des travailleuses et des travailleurs c’est leur mobilisation, leur mise en action pour faire valoir leur droit à la justice sociale et imposer d’autres choix.
Depuis plus de 80 jours nous n’acceptons pas le fatalisme, nous continuerons les grèves et manifesterons partout contre cette réforme des retraites injuste et brutale jusqu’au retrait de celle-ci !
Ensemble gagnons « la censure sociale » !
Ne lâchons rien !
Nouvel appel au rassemblement pour demain vendredi 14 avril
devant la Préfecture à partir de 14 h 30
(La décision du Conseil Constitutionnel sera rendue en conférence de presse à 18 heures)
MsP
La gare de Mâcon Ville est occupée, les voies ferrées suivront très rapidement
Nos vidéos :
Au départ de la manifestation