Éric Maréchal, le président du bailleur social du Mâconnais, avait donné rendez-vous mercredi matin pour présenter les chantiers que conduit Mâcon Habitat sur l’ensemble de la ville.

Entouré de son staff, à savoir Karen Clivio-Fontany, directrice générale de Mâcon Habitat, Gilles Garnier, directeur du développement et de l’aménagement, et Barnabé Augros directeur de la communication, c’est avec une énergie souriante que le président nous entraina dans une découverte des multiples travaux et aménagements de l’organisme auprès de 7 000 locataires.

Dès le départ, les choses sont annoncées : « Nous voulons présenter, dans ce tour de ville, notre capacité, notre savoir-faire, notre action au quotidien malgré le contexte difficile de crises. Nous portons une réelle ambition pour notre patrimoine. C’est pour améliorer le confort, la qualité du cadre de vie et maintenir une haute qualité environnementale que nous agissons pour tous nos locataires. C’est une question d’adaptation de tout notre parc aux attentes de nos occupants ; en construisant, en aménageant, en restructurant, en adaptant, en améliorant, MâconHabitat joue son rôle dans la vie quotidienne de notre cité, mais participe aussi, profondément, au devenir et au rayonnement du bassin de vie de Mâcon. Ce sont ces multiples actions que nous voulons mettre en lumière ce matin. »

Commença donc la visite par l’Ilot des Tulipiers, où MâconHabitat, après démolition de l’espace immobilier préexistant, construit 13 logements individuels T3,4,5, et une maison médicale de 200m², pour accueillir médecins, dentistes, et infirmier.ère.s.

Aux Gautriats, rue de l’Ile de France, ce sont de spectaculaires travaux de résidentialisation et de réaménagement des parkings avec une requalification très qualitative des pieds d’immeuble, de rampe d’accès PMR, de végétalisation, d’adaptation climatique, et de désartificialisation des sols ou des revêtements des voiries…

Toujours aux Gautriats rue de Normandie et de Crewe, 10 colonnes d’ascenseurs sur 9 immeubles R+5 110 logements habillent et structurent les façades.

Aux neuf clés, la rénovation thermique est en œuvre. Gilles Garnier, avec une gentille fierté, explique qu'« il s’agit d’une isolation thermique par l’extérieur, en panneaux de fibre de bois de haute densité. L’isolation des combles, la mise en place d’une VMC hygroréglable, l’amélioration du mode de production d’eau chaude et la mise en place d’une régulation du chauffage par logement complètent notre démarche. C’est un réel plus en termes d’économies et de confort pour nos locataires ». Là aussi, réfection des salles de bains et WC. Surtout, création de 11 colonnes d’ascenseurs desservant 110 logements en réussite des façades remarquablement esthétiques.

A Bioux, pour les petits collectifs, mêmes aménagements de qualité pour la rénovation thermique des 7 immeubles. Pour préserver les parements de pignons qui typent ces beaux immeubles, l’isolation est donc passée par l’intérieur, entrainant une foule d’aménagements de confort.

Pour La Chanaye, l’opération est celle de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Une nouvelle centralité du quartier est recherchée pour diversifier l’offre résidentielle en réaménageant complètement le quartier. Pour Mâcon Habitat, il s’agit de faire table rase de ces 5 immeubles (179 logements), nous en sommes à la phase de déconstruction. 80 logements sur site et hors site sont prévus. Le changement de ce quartier est donc en marche. 289 logements sont concernés.

La balade pris fin à la Déserte qui, aux yeux de nos guides, peut apparaître comme le symbole, la vitrine, de la démarche entreprise par Mâcon Habitat : isolation thermique, étanchéité, habillage muraux, réfection astucieuse et très sympathique des halls avec la présence du gardien en résidence. 

Sous le soleil des espaces verts très entretenus, la sérénité de ce lieu de vie, signait la grande satisfaction de Karen Clivio-Fontany : « Nous avons en cours aussi les immeubles en restructuration en centre ville rue St Pierre, et Quai Lamartine, c’est le même esprit qui nous anime. 

Au final, il faut retenir que ce sont près de 20 millions d’euros, dont 13 millions pour la rénovation thermique, qui sont investis pour améliorer l’habitat et le cadre de vie de nos locataires. Notre patrimoine évolue, s’adapte au monde qui change, c’est tout le sens de notre stratégie patrimoniale au service des résidents de notre parc. »

 

Jean-Yves Beaudot