Bernard Rey, nouveau président du comité salons et concours de Mâcon, était visiblement dans une dynamique heureuse en présentant le 68ème concours des grands vins de France qui se triendra très prochainement au parc expos, tout comme la 19ème édition du salon des vins de Mâcon.
Fidèle à sa réputation managériale, Bernard Rey a ouvert cette rencontre, avec efficacité, en précisant sans détours : « avec les hommes nouveaux, c’est une démarche, une énergie nouvelle, qui conduit les missions de notre comité.
Le président est désormais entouré de trois présidents délégués : Charles Lamboley, en charge des concours et salon des vins, Hervé Reynaud chargé des collectivités locales, territoriales et de la communication avec la presse, Didier Pin, en charge du marché des plaisirs gourmands, et de trois collaboratrices permanentes.
Cette nouvelle structure est plus adaptée aux données du monde d’aujourd’hui. Fondé en 1954 par Maurice Labruyère, le concours des vins est devenu une institution. Les choses magnifiques qui existent, nous entendons les conserver, elles sont bien rodées, il nous faut s’y appuyer pour ouvrir nos évènements à l’échelle mondiale. Il nous faut les adapter aux attentes de nos professionnels, de nos dégustateurs, nos visiteurs. Ce concours et ce salon 2023 sont marqués par ce souci d’ouverture, d’adaptation, de communication. »
C’est à Charles Lamboley qu’est revenu la charge de présenter l’édition 2023 du concours et du salon. « Plus que jamais, nous nous engageons aux côtés de la filière et des producteurs pour valoriser leurs productions. Nous avons engagé un vaste projet portant sur la montée en puissance de notre communication nationale et internationale, et le digital. Nous voulons élever encore le niveau d’exigence et de perfection en mettant en œuvre une prestation de dégustation de grande qualité.
Nous visons le rayonnement et la valorisation du vignoble Français, 7 863 échantillons sont inscrits, de toutes les régions viticoles, AOP ou IGP, avec une nouveauté : l’ouverture aux vins de liqueur. Nous renforçons également notre rigueur logistique et l’expertise de la dégustation, 2000 dégustateurs dont 25% de dégustatrices, sont attendus, issus de 18 nationalités, et nous assurons une formation spécifique.
Notre parrain est Thierry Desseauve, du guide Bettane et Desseauve. C’est un signe fort de notre volonté de jouer dans la cour des grands concours mondiaux. Dans cet esprit, d’une dégustation de haute qualité, nous avons ouvert un partenariat avec deux entreprises prestigieuses : les verres Riedel et l’eau Villeminfroy. Et nous avons pour ces évènements recruté une jeune stagiaire de l’Éfap (école des attachés de presse) de Lyon qui marque cette volonté de donner une visibilité et un rayonnement inédits à nos actions. »
Pour le salon des vins, qui se déroulera au Spot les 14,15 et 16 avril, les mêmes volontés sont affichées : diversité, partage et convivialité sont au programme des 75 stands et 120 appellations, ainsi que d’une large gamme d’alcools et spiritueux. La gastronomie du terroir, et les accords mets et vins doivent permettre aux 8 000 visiteurs attendus de passer des instants de plaisir inestimables.
Hervé Reynaud ajoute : « Nous sommes dans une ville et une région en plein développement avec une attractivité croissante. Ces évènements de grande qualité, représentent un plus pour ce mouvement et pour tous ceux qui s’intéressent à l’économie du vin et au rayonnement de notre terroir viticole. Ce sont des enjeux d’avenir qui se jouent lors de ces journées. »
Raphaèle Mercier, en excellente communicante, sort de sa pochette surprise une foule de nouveautés : le Liban en invité d’honneur, les Masters class (gratuites) de Fabrice Sommier, le pôle œnotouristique, la dégustation prestige du Pouilly-Fuissé 1er cru le vendredi 14 à 18h30 et tout un ensemble d’animations et de bons moments.
Et le président Rey de conclure : « Nous œuvrons pour toujours plus de qualité, de rayonnement et d’adaptations nouvelles, il nous faut porter ce concours et ce salon aux toutes premières places de référence mondiale. Nous sommes résolument optimistes. »
J.-Y. Beaudot