Depuis une dizaine de jours, la tendance à l’amélioration se confirme sur le front du Covid au CH Mâcon. L’ARS Bourgogne-Franche-Comté a d’ailleurs décidé l’arrêt des réunions de crise dès la semaine prochaine… sauf nouveaux éléments d’ici là… ce que personne n’espère !
Mais si le virus ne fait plus la une de l’actualité ces dernières jours, il n’en demeure pas moins toujours présent. Une vingtaine de lits sont encore occupés à Mâcon par des patients (contre une cinquantaine pendant la vague Omicron) et 2-3 lits dans le service réanimation. « On a encore des contaminations, des gens qui rentrent à l’hôpital et aussi des décès, confirme Denis Rome, directeur des affaires médicales. Le Covid n’a donc pas disparu et nous continuons à faire respecter l’ensemble des gestes barrières appliqués jusqu’à maintenant : masques, lavages des mains, mesures de distanciation pour protéger aussi les patients fragiles qui sont à l’hôpital… »
Reprise des visites… sous condition
Et ce d’autant plus que l’établissement a rouvert ses visites sur le même modèle que celui appliqué au début de la vague Omicron en décembre : ces visites sont en effet limitées à une heure par jour et par patient sauf dérogation pour les services pédiatriques ou les accouchements par exemple.
Du côté du personnel de l’établissement, les absences sont également moins nombreuses qu’il y a quelques semaines. Rappelons qu’à l’époque bon nombre d’entre eux étaient soit cas contacts ou devaient garder leurs enfants, eux même touchés ou cas contacts. « C’est un des effets positifs de cette décélération de l’épidémie et on est tous rassurés, mais il ne faut pas oublier ce que les équipes ont fait depuis deux ans ! Deux ans d’engagement fort des hospitaliers que nous remercions vivement aujourd’hui. La fatigue et tout ce qu’ils ont vécu, vague après vague, ne vont pas disparaître aujourd’hui. Si la situation s’améliore, cela ne veut pas dire que tout est redevenu normal à l’hôpital. »
Le CH de Mâcon qui a toujours voulu préserver l’ensemble ses activités et de ses offres de soin avait dû, en début d’année encore, faire quelques déprogrammations et reprogrammations. « Aujourd’hui, plus la situation s’améliore, plus on se rapproche d’une programmation totale. En chirurgie, on sort d’une semaine d’activité complète, en médical, on n’en est pas très loin. On a qu’une hâte : être en capacité de répondre à nos missions de service public et ne pas revivre ces situations de crise. »
D. C.