Malgré la difficulté des métiers, il y a des candidats !
Les métiers d’aide-soignant et d’infirmier sont difficiles mais fort heureusement, de nombreux jeunes et moins jeunes sont intéressés pour embrasser ces carrières.
Ils étaient en effet nombreux ce mercredi après-midi à se rendre aux portes ouvertes organisés par les élèves eux-mêmes (el l’occurrence les élèves de 3ème année de l’IFSI) : « C’est une formation intense avec beaucoup de stages, on a hâte de finir pour être en milieu professionnel », résume Audrey. Esra aimerait, elle, se spécialiser en orthopédie par la suite. Quant à Arthur, il voudrait continuer ses études en raccrochant la seconde année de médecine.
Peu de candidats en revanche au poste d’infirmier libéral, plutôt ingrat (beaucoup d’heures, de déplacements, de concurrence).
Et à l’heure où le monde hospitalier est en souffrance (manque de personnel, de financement, etc.), les jeunes ne refusent pas les obstacles. « On a le pied dedans, on sait à quoi s’attendre, on a conscience des contraintes », reconnaît Mickaël qui n’a pas l’air inquiet.
Pour autant, il y a du déchet durant le cursus. « Dans notre promo, nous étions 77 en 1ère année, nous ne sommes que 48 en troisième », rappellent les futurs infirmiers.
Et ils ont tout fait pour encourager les impétrants du jour à rejoindre l’IFSI l’an prochain, même des gâteaux et autres sucreries à l’entrée. « On a reçu des gens aux parcours très différents, des jeunes ou des personnes en reconversion professionnelle originaires principalement de Saône-et-Loire, du Rhône et de l’Ain. Notre volonté est de promouvoir le métier. »
Après un passage à l’accueil, les visiteurs avaient accès à différents stands : la formation, les modalités d’accès, les techniques et le matériel pédagogique et « celui d’Erasmus qui marche bien », commentent les élèves.
De leur côté, les élèves aides-soignants n’étaient pas en reste.
« Nous avons présenté les différents formats de cursus : court, long et partiel, ouverts aux personnes en reconversion professionnelle, ou à ceux qui font déjà « fonction de » dans leur établissement. ».
La formation longue se déroule sur 1 540 heures, incluant énormément de stages. « Les principales questions que l’on nous pose : comment se déroule le concours, les modalités d’inscription, comment fonctionne l’alternance », explique cet élève qui s’apprête à travailler en psychiatrie à la sortie de l’école.
Des stands plus ludiques et interactifs permettaient de découvrir l’une des facettes du métier : la surveillance des paramètres vitaux « pour montrer que le rôle de l’AS n’est pas seulement de s’occuper de l’hygiène des patients ».
Une chose est sûre, apprendre le métier d’infirmier et d’aide-soignant donne le sourire à voir les mines réjouies et motivées de tous les élèves présents.
DB