L'individu était jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel mardi après-midi
Les faits se sont déroulés le 27 février dernier. Après avoir bu quelques verres (sans doute plus qu’il ne l’a avoué suspecte le tribunal), un individu de 40 ans est monté au domicile de sa compagne avec laquelle il était en cours de séparation pour récupérer quelques affaires personnelles. La situation a rapidement dégénéré. Le prévenu a porté un coup à la tempe de sa victime, détériorant ses lunettes et son téléphone portable, et obligeant cette dernière à fuir et à se réfugier dans un kebab au pied de l’immeuble.
Après cela, il s'est rendu au commissariat où il a insulté à plusieurs reprises cinq policiers et fait montre d’une certaine résistance. Le prévenu a nié la violence des faits et estimé n'avoir aucun problème avec les policiers, mais le tribunal n’a pas retenu sa version, sans doute parce qu’il est loin d’être un inconnu.
Il était déjà passé en jugement pour trafic de stupéfiants le 29 janvier dernier... (soit sa 17ème condamnation !). Il avait été condamné ce jour-là à un an de prison mais il était sorti le 4 février avec un bracelet électronique.
Malgré la plaidoirie de son avocat Maitre Gonneville, le tribunal l’a condamné à 18 mois de prison avec maintien en détention, interdiction d’entrer en contact avec son ex-compagne (avec laquelle une procédure de divorce a été engagée), interdiction de paraître à Mâcon pendant deux ans et obligation d’indemniser financièrement ses victimes.
Le condamné a malheureusement « ruiné » tous ses efforts de réinsertion. Il avait lors de son dernier passage en prison passer plusieurs formations et s’était inscrit dans trois agences d’intérim à sa sortie.
David Bessenay