C’est à l’invitation de l’Union Viticole de Saône et Loire, la section viticole de la FDSEA 71, qu'Yves Séguy et ses collaborateurs se sont rendus ce mardi matin 12 septembre à cette traditionnelle journée de rencontre des acteurs de la filière viticole.

Le ban des vendanges, version moderne, était donc organisé magistralement dans la magnifique exploitation de la famille Greuzard, le Château de la Greffière.
Les vendanges sont de tradition le moment clé de l’année du vigneron, la fin du cycle naturel, le temps de la récolte et des rencontres, la joie du résultat du labeur, et c’est sur l’exploitation d’Isabelle et de son fils Xavier Greuzard que s’ouvrit donc cette matinée consacrée à notre viti-viniculture départementale.

L’importance de la visite préfectorale n’avait échappé à personne puisque de nombreux vendangeurs d’un matin, entouraient le préfet, visiblement heureux d’être là, dans ce matin de nouveau monde, qui rend notre département si attachant.

Benjamin Dirx, député de la 1ère circonscription, Jérome Durain, sénateur et président du groupe majoritaire à La Région, Frédéric Brochot, conseiller départemental VP en charge de la viticulture représentant André Accary, président du Département. Les Maires voisins étaient là aussi, Françoise Large, maire de Verzé, Robert Luquet, maire de La Roche Vineuse, et Éric Faure maire de Berzé la Ville. Les organisations syndicales et professionnelles agricoles prenaient le premier rang avec Patrick Fortune, président de L’UV 71, et Christian Bajard, président départemental de la FDSEA, sous l’oeil attentif de, Benjamin Alban de la Chambre d’agriculture, Cécile Parent, responsable Emploi et DRH de la FDSEA, de Jean Pierre Goron, directeur départemental des Territoires DDT71, et de son adjointe Bénédicte Crétin. Une organisation de très bonne allure réalisée par Laura Demoulin, l’animatrice de l’UV71, qui rythma avec avec maestria toute la séquence.

Isabelle et Xavier Greuzard accueillaient sous les voutes centenaires du caveau pour la présentation de l’exploitation, un domaine historique et familial, exploitant 65 Ha.
Ce fut ensuite la visite des chais, des cuvages, en pleine activité, puis la marche dans le vignoble, avant le retour pour la dégustation et les prises de paroles officielles.
Un programme dense qui permit tout au long de son développement d’aborder les grands sujets de la filière. Comme le résume avec justesse Laura Demoulin : « l’idée est d’avoir un moment d’échange constructif entre le préfet, les élus, nos adhérents, les caves. Il s’agit de parler des problématiques actuelles, de faire avancer les points de blocages, et de faire connaitre nos difficultés. »

Tout au long de la matinée, les sujets dominants ont été mis en lumière par Xavier Greuzard, qui avec la hardiesse de sa jeunesse, concentra son tir sur les les dossiers chauds que sont : La flavescente dorée, l’emploi ou plus justement, l’impossible emploi, l’hébergement des saisonniers, et le cadre fiscal de la transmission patrimoniale, pour ne retenir que la quintessence de dialogues multiples, en tête à tête. Comme l’exprime Patrick Fortune qui réussit à ordonner les échanges, « l’important c’est que les hommes et les femmes se parlent… » Sur le fond des échanges planait le choc de deux mondes, celui d’un métier passion, porteur de culture, d’histoire et d’attachement à la terre, à son territoire, boulversé par une vision commerciale, où le produit se désincarne devant une mondialisation numérisée, technocratique et déshumanisée… Ce prisme d’éclairage fut repris dans toutes les interventions.

Yves Séguy confia sa satisfaction de cette rencontre : « Je salue le travail que vous faites, le vin est un produit particulier, culturel, promotionnel, l’ambassadeur de nos territoires… Nous avançons sur ces sujets, nous trouverons des formules, nous continuerons à travailler ensemble. » 

J.-Y. Beaudot