Dans un entretien accordé à la chaîne internet Thinkerview, l'ex-capitaine d'industrie, ex-patron d'EDF, raconte comment a été opéré le sabotage de ce fleuron industriel français par ce qu'il nomme une « doctrine » bruxelloise de la concurrence. Florilège. 

 

« EDF n’a plus le droit d’accéder à ses clients »

« Pour l'Union européenne, le bonheur des peuples est directement corrélé à la concurrence. Par son monopole, EDF dérogeait à cette doctrine. »

[NDLR : « La concurrence libre et non faussée », ça ne vous rappelle rien ?... C'était dans le projet de traité de constitution européenne soumis au référendum de 2005 et auquel les Français ont dit majoritairement non...]

« Les règles bruxelloises ont imposé à EDF de vendre son énergie en dessous de son prix de revient à des concurrents virtuels qui pouvaient eux-mêmes la revendre aux clients d’EDF. »

« On a créé un patrimoine financier pour des gens qui sont des traders et qui achetaient des campagnes de pub pour vendre une énergie verte, l'énergie qu'ils achetaient à EDF. Je n'ai jamais compris pourquoi on ne sollicitait pas l'agence de contrôle de la publicité. »

« J’ai défendu un formidable opérateur de service public. »

« Je me suis opposé à la fermeture de la centrale de Fessenheim à un moment il n'était pas bon ton de le faire. »

« La meilleure et la plus efficace des énergies renouvelables, c’est l’hydraulique, énergie qu’on peut développer de 15 à 20 % en France. »

Sortir du marché européen de l'énergie pour résoudre la crise ? « Je suis d'accord. Je n'ai rien à objecter à cela. »

 

L'entretien intégral :

Sur le sabotage d'EDF jusqu'à 42'