Elle lui a été remise ce jeudi soir au parc expos par le directeur du Tour de France, devant de nombreux et nombreuses élu.e.s, collaborateurs et personnalités locales. Présence également de Bernard Thévenet, Catherine Séguin, ex-sous préfète de Mâcon, Georges Blanc, René Beaumont, André Accary et bien d'autres.

 

 

Christian Prudhomme a salué l'engagement d'un homme au service des autres, « chez les Courtois, on travaille d'abord pour les autres ».

 

Son papa Jean-Louis était agrégé de physique et conseiller municipal à Dompierre-les-Ormes, sa maman Marie-Thérèse, pharmacienne à Dompierre également. « À l'époque, on était pharmacien 24h/24 et 365 jours ! »

 

Promis à une carrière dans l'administration d'Etat, Jean-Patrick, aîné d'une famille de trois enfants, commence à la préfecture de Charolles, en tant que secrétaire général.

 

Mais la politique arrive vite. En 1977, il entre au conseil municipal de Dompierre. Il a 25 ans. Il devient maire en 1983, au premier tour. En 1995, au Sénat, vice-président, il est membre éminent des Amis du Tour de France.

 

C'est en 2000 que Jacques Chirac lui demande de se présenter à la mairie de... Mâcon ! Élu en mars 2001 au 1er tour, il l'est toujours 21 ans après. « Votre moteur, c'est la passion du territoire (…) Votre obsession c'est d'améliorer le quotidien des gens. » Christian Prudhomme saluait également, avec humour, le « chasseur de subventions » et, plus sérieusement, « l'homme de droite sociale, admirateur de Philippe Séguin et du Général de Gaulle. »

 

 

« C'est une immense gratitude que je veux exprimer ce soir, un sentiment presque oppressant tant est longue la liste des hommes et des femmes aurpès desquels je suis redevable » entamait Jean-Patrick Courtois, évoquant d'abord cette « histoire d'amour avec le Tour qui résonne dans les rues de Mâcon après quatre passages. On ne s'habitue jamais à la ferveur du Tour de France. (…) »

 

Jean-Patrick Courtois a ensuite salué l'ex-préfet de Saône-et-Loire Julien Charles, qui le proposait à la Légion d'Honneur auprès du Premier ministre, puis cité les personnalités politiques qui ont éveillé et nourri son engagement : Philippe Malot, premier d'entre elles, maire de Dompierre, secrétaire d'Etat du général de Gaulle, ministre de Georges Pompidou, « était un ami de mes parents, et fut la première rencontre marquante de ma vie politique ».

 

Puis Louis Escande, « que j'ai d'abord combattu de toutes mes forces, déchiré les affiches, avant de faire un stage de directeur de son cabinet. Mon père était un de ses conseillers. C'est lui qui m'a transmis la passion de Mâcon. »

 

Furent cités ensuite René Beaumont, ancien président du Conseil général, André Jarrot, ancien ministre, Compagnon de la Libération, dont il fut suppléant, Josselin de Rohan, ancien président du groupe RPR au Sénat, Philippe Séguin, Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy, qui vint à Mâcon lorsqu'il était président de la République, François Fillon, Jean-Pierre Soisson, ancien président de la Région Bourgogne, Dominique Perben. (...)

 

Et de terminer en citant une des personnalités politique citées plus haut qui lui glissa un jour dans l'oreille que... « la plus grande qualité d'un homme politique c'était de savoir se taire. »

 

Rodolphe Bretin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo de famille