La Sécurité Routière, service de la préfecture, distribue une plaquette dans tous les points de vente de trottinettes électriques afin d’informer les usagers, les futurs acheteurs, sur les règles claires pour un usage sécurisé.

La directrice de cabinet du préfet, Louise THIN-ROUZAUD, accompagnée par Sophie ELOUIFAQI, cheffe de l’unité sécurité routière, a été reçue au magasin BOULANGER par le directeur, Yvan Serra. Ils ont alors pu échanger, au rayon de vente des trottinettes électriques, sur les moyens à mettre en place pour faire passer aux clients les règles de sécurité inhérentes à l’utilisation de ces deux roues.

Trottinette électrique, monoroue, gyropode, hoverboard… Les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) apportent de nouvelles solutions pour se déplacer au quotidien. Pour garantir une circulation apaisée entre les différents usagers, les EDPM font l’objet d’une réglementation qui leur est propre. Il s’agit de créer les conditions d’un usage responsable et sécurisé pour tous.

Avec l’augmentation du prix des carburants la vente des trottinettes destinées aux adultes pour se rendre au travail ou, pour les étudiants, se déplacer à moindre coût à significativement augmentée, de même pour les ados en ce qui concerne les déplacements scolaires au collège, au lycée et les loisirs.

Noël approche et il est certain que beaucoup de cadeaux sous le sapin consisteront à ces deux roues de plus en plus prisés !

Ainsi un mode de transport qui est de plus en plus utilisé car pratique, peu encombrant, que l’on peut ranger chez soi, garder sur son lieu de travail … Yvan Serra a toutefois tenu à rappeler que BOULANGER affiche les règles du code de la route concernant ces engins et que les divers modèles proposés sont tous réglementaires, reste leur utilisation par leur propriétaire, assurance, équipements, réparations, modifications éventuelles ne sont plus alors du ressort et de la responsabilité du magasin même s’il assure le SAV et les interventions techniques ultérieures. Sont ainsi refusées à l’entretien toutes les trottinettes n’étant pas en règle dont, cela arrive parfois, la modification du bridage du moteur électrique (manipulation technique imposée par la législation qui vise à réguler la vitesse du véhicule) qui doit impérativement limiter la vitesse de l’engin à 25 km/h maximum.

Rappelons alors certains chiffres de la sécurité routière :

En Saône-et-Loire, de 2017 à 2021 (chiffres des accidents déclarés seulement) les accidents impliquant des engins de déplacement personnels motorisés ou non motorisés :

- 1 accident mortel

- 3 accidents graves

- 9 accidents légers

À noter qu’une grande majorité des accidents ne sont pas référencés, seulement les plus graves (qui impliquent un autre véhicule ou la venue des secours).

MsP