Créée en novembre 2021, sur un texte de l'écrivain Denis Lachaud et une mise en scène de Jean-Philippe Naas, L'Archipel est une forme particulière de théâtre jouée dans un espace clos qui amène le spectateur a être physiquement actif.

En tournée dans les établissements scolaires et les centres sociaux de Mâcon et de son agglomération du 21 au 25 novembre, la pièce interprétée par Asmaa Samlali (alias Baya) et Soriba Dabo (Lulu) aborde plusieurs thèmes : les notions de courage, d'effort, de déception, d'apprentissage, de territoires, l'acceptation de l'autre et surtout une réflexion sur la différence entre vivre et survivre.

« Nous sommes ravis d'être dans la région mâconnaise. On a commencé à jouer lundi à Mâcon. Tout se passe bien. Les rencontres avec les différents publics sont très plaisantes » ont indiqué Asmaa et Soriba juste avant la représentation de cet après-midi devant une classe de 26 élèves de 6ème.

« Le théâtre de Jean-Philippe Naas, artiste associé, entre pleinement dans le projet de la fabrique de la relation de l'expérience artistique. Il sillonne le territoire pour aller à la rencontre des gens sur leurs lieux de vie », a souligné la directrice du Théâtre - Scène nationale de Mâcon, Virginie Lonchamp.

Le metteur en scène s'est dit : « heureux de voir que l'écriture de Denis Lachaud touche directement les jeunes. Cette pièce joue tellement avec nos émotions. Les jeunes sont interpellés : c'est quoi vivre ? Et vivre ce n'est pas survivre … ».

Jean-Philippe Naas, qui aime écrire des histoires, attend des jeunes qu'ils vivent ce spectacle. Que les jeunes aient à choisir leur vie et non à la subir, que ce spectacle leur donne envie d'aller au théâtre, voilà le plus important pour lui.

« Ce spectacle de proximité est un véritable cadeau, un moment privilégié avec 2 acteurs pour 26 spectateurs ! 

Pour moi, un artiste associé, c'est aller voir où les gens vivent, aller les chercher et créer chez eux l'envie de venir ensuite au théâtre. Explorer les territoires, construire le théâtre avec les gens. Voir comment, ils vont s'approprier ce lieu. On a envie de vivre des choses en commun », a conclu Jean-Philippe Naas.

 

Propos recueillis par M.A.

 

Photo d'accueil : Asmaa et Soriba (de g à d)