Mardi matin des camions de transport de marchandises dangereuses ont été contrôlés sur l’aire d’autoroute Mâcon-La Salle (sens Sud-Nord) par les contrôleurs des transports terrestres de la DREAL, avec l’appui de la gendarmerie - EDSR de Saône-et-Loire (Escadron Départementale de la Sécurité Routière).

Sous la responsabilité de Guibourg Frédéric, chef adjoint du service de transport-mobilité, de Jeanson Laetitia, chef du département transport et de Lebrin Arnaud, responsable de l’antenne contrôle de Mâcon, tous de la DREAL Bourgogne, les contrôles ont duré toute la matinée.

Contrôle de chaque transporteur, véhicule ou tracteur et remorque, tant au niveau du conducteur (permis, visite médicale, temps de conduite, temps de repos…) que des engins, depuis la conformité du chargement, l’état du véhicule, le placardage et la signalisation avant et arrière, les équipements de sécurité obligatoires (extincteurs, gants, casque, lunette voire masque respiratoire… suivant la catégorie des matières transportées).

Autoroute A6, axe particulièrement dense en ce qui concerne le trafic de marchandises et particulièrement de marchandises dangereuses, axe qui permet de relier le Sud au Nord-Est de l’Europe aux principales zones industrielles essentielles à la vie économique.

Les gendarmes étaient présents bien en amont, sur le secteur de Mâcon, pour repérer les véhicules automoteurs ou tractés avec leur plaques d’identifications particulière obligatoirement visibles à l’avant et à l’arrière de chaque unité de transport. Prise en charge du véhicule repéré, accompagnement jusqu’à l’aire de La Salle pour passer au contrôle.

Si tout était en règle il fallait compter quelques vingt minutes par inspections, en cas de constatation de contravention ou délit, le temps s’allongeait alors…

En cette période de pénurie de carburant de nombreuses compagnies de transport poussent leurs chauffeurs à dépasser les délais de conduite réglementés, pas de longs dépassements mais une continuité, au fur et à mesure des jours, s’accumulant. Délit alors devant être assumé par l’entreprise donneuse d’ordre pouvant aller à des sommes folles de plus de 10 000 € !! C’est alors la justice, par l’intermédiaire du parquet, qui prend en charge le montant et le recouvrement de la contravention pour les véhicules français. Pour les non résidents, le véhicule peut être immobilisé sur place en attendant le paiement d’une caution réglementaire.

En moyenne 23% des véhicules contrôlés sont en infraction, de la plus petite pouvant uniquement faire l’objet d’une observation, jusqu’à cas les plus graves entraînant une immobilisation immédiate.

Des accidents, rares mais graves, servent d’exemple, d’autres avec dégâts matériels uniquement. Dans notre département, sur la RCEA un camion-citerne transportant du gaz lundi matin a percuté un véhicule d’intervention routière au niveau de Sologny, deux agents des routes ont miraculeusement échappé à un accident qui aurait pu être grave, voire fatal, le conducteur du poids lourd se serait endormi.

Liquides inflammables, gaz, matières explosives, radioactives, corrosives, produits chimiques, la liste est longue, quelque 3 000 substances liquides, solides sont concernées.

Ce mardi matin 11 véhicules ont ainsi été contrôlés, quatre en infractions diverses pouvant s’ajouter : extincteurs en non-conformité, consignes de sécurité non conforme, grands récipients de vrac ouverts, dépassements de temps de conduite, des amendes entre 750 et 2000 € ont été produites.

MsP

 

Contrôle des extincteurs

Plaques d'indication de la nature du produit transporté

Plaques d'indication de la nature du produit transporté

Les véhicules de contrôle de la DREAL Bourgogne Franche-Comté

Vérification par la documentation

De quoi pouvoir s'informer des législations, règlements …