Depuis 3 ans, le collège Robert Schuman accueille des étudiant.e.s. de l'ENSAM de Cluny qui témoignent de leur parcours jusqu'à l'école d'ingénieur.

 

Avec un message fort d'égalité des chances que souhaitent faire passer les enseignantes encadrantes : éviter l'auto-censure, à savoir qu'un élève de 4ème ou de 3ème ne puisse se dire à aucun moment « ce n'est pas pour moi ».

 

Pour renforcer la relation élève-étudiant, cette 3ème édition verra la mise en place d'un tutorat d'un étudiant pour deux élèves.

 

Charles, Nathan, Amélie, Danaé, Sarah, Victor, Diane, Maxime, Mathis et Arthur ont donc raconté brièvement le chemin qu'ils ont suivi jusqu'à l'ENSAM à la trentaine d'élèves de 3ème volontaires pour les cordées de la réussite. Si la plupart d'entre eux sont passés par une prépa, Nathan fait figure d'exception pour être passé par un IUT et être titulaire d'un DUT. « J'ai ramé au collège et au lycée, puis je me suis découvert une passion pour la mécanique qui m'a conduit à préparer un DUT. À l'ENSAM, c'est de la science appliquée, c'est concret, c'est ce qui m'a donné envie de venir après le DUT. »

 

Caractéristique commune en revanche, toutes et tous viennent d'un coin de France différent : région parisienne, toulousaine, Bordeaux, Lyon, Asnières, Auvergne. Une réponse rassurante à la question géographique qui était posée par les collégien.ne.s s'interrogeant sur la difficulté à quitter le giron familial. « À votre âge, c'est bien normal de penser à ça. Mais quand on a passé l'étape du lycée, partir pour les études ne pose pas de problème dès lors que l'on a la motivation et la curiosité, ça se fait naturellement. » « Par ailleurs, complétait Nathan, il y a beaucoup d'aides financières en France pour qui a besoin de se loger et vivre loin de ses parents. Il ne faut pas se restreindre pour la question financière. »

 

Caractéristique commune également, la filière scientifique suivie par ces jeunes au lycée. Toutes et tous ont le bac S.

 

Pour autant, a précisé Julia Legris, professeure au collège et impliquée dans les cordées, « ces rencontres avec des étudiants de l'ENSAM ne sont pas réservées aux élèves qui ont un profil scientifique, au contraire, nous les proposons à des élèves qui rencontrent des difficultés en maths ou en sciences. Les cordées, c'est pour que les portes ne se ferment pas justement parce qu'il y a une difficulté particulièrement. »

 

Les collégiens qui participent ont été orientés dans le dispositif par les trois enseignantes en charge Julia Legris, Christelle Voisin et Sophie Bonnot.

 

2h par semaine sont ajoutées à l'emploi du temps des élèves. Des visites d'entreprise sont également au programme de ces cordées.

 

Soulignons que les étudiants de l'ENSAM interviennent sur ces cordées de la réussite sur leur temps libre. Chapeau bas.

 

 

Rodolphe Bretin

 

 

 

Isabelle Duband, pilote de la cordée à l'ENSAM

 

 

 

 

Samuel Robardet, principal du collège, a salué la qualité des témoignages

 

 

Les questions étaient nombreuses