jeudi 25 avril 2024

Assemblée plénière du 24 juin 2022

Vœu porté par la Majorité,

présenté par le groupe Notre Région Par Cœur

et adopté à l’unanimité

 

Présenté par Françoise TENENBAUM

 

Urgence pour l’hôpital public !

 

Fermeture de lits, restrictions de services, réduction de l’accès aux urgences, manque de médecins, d’infirmier(e)s, d’aide-soignant(e)s et de personnels techniques et administratifs : après les épisodes successifs de crise sanitaire qui ont accéléré les tensions sur les effectifs du système de santé public, mais qui ont également mis en lumière l’indispensable fonction des soignants ; l’hôpital public est dans une situation de grande souffrance et ses personnels au bord de l’épuisement. La crise COVID aurait dû nous apprendre à anticiper pour concerter et prévenir, une démarche moins coûteuse en vies humaines et en dépenses de santé.

Selon les données de la DREES, on dénombre au niveau national 17 900 lits d’hospitalisation complète de moins en 2020 par rapport à 2016.  La situation inédite que nous vivons est la conséquence d’une politique comptable et de gestion « à flux tendu » dénoncée depuis des années par les soignants.

Dans le secteur médico-social, malgré l’effort de revalorisation des salaires des professionnels du soin et des fonctions socio-éducatives engagé dans le cadre du Ségur de la santé, il demeure à ce jour qu’un quart des salarié-e-s de cette filière, dévolus aux fonctions techniques et administratives, sont toujours exclus de cette revalorisation. Or, ces fonctions essentielles au service de santé ont contribué de la même manière à la prise en charge des usagers dans la période COVID.   

En Bourgogne-Franche-Comté, la dégradation des conditions d’accueil consécutives des fermetures de lits et de services engendre des situations de tensions dans la quasi-totalité des établissements, notamment au CHU de Besançon, au Centre hospitalier de Nevers, Vesoul, Auxerre, du Nord-Franche-Comté et dans les hôpitaux locaux comme ceux de Mouthe, Larmont, Pontarlier, ou encore Chatillon, Montbard et Autun…

Ces dégradations des services menacent l’égal accès des habitants aux hôpitaux et portent atteinte à la prise en charge de tous les patients, notamment dans les services d’urgence. 

Les élu-e-s du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, réunis en Assemblée plénière le 24 juin 2022, sollicitent des pouvoirs publics nationaux une prise en compte réelle de la situation dramatique de nos hôpitaux et attendent une réforme complète de l’organisation et du financement de notre système de santé, mettant fin à une approche purement comptable de la prise en charge des patients et à la tarification à l’activité (T2A), anticipant immédiatement les besoins de formation, de rémunération et d’améliorations des conditions de travail des soignants et des équipes associées et enfin, en valorisant l’image de ces métiers essentiels.      

Au-delà de la mission flash sur les services d’urgence lancée le 31 mai dernier et des premières mesures annoncées par la ministre de la Santé, il demeure indispensable, outre l’arrêt des fermetures de lits et la réouverture des 4 000 lits qui avaient été annoncée au Ségur de la Santé, que des moyens conséquents soient dégagés pour réformer notre système de santé en réorganisant l’entrée dans le parcours patient.

Pour enrichir les compétences de certains professionnels de santé, tels les infirmiers, les infirmiers en pratique avancée, les sage-femmes, les kinésithérapeutes, les pharmaciens et afin qu’ils puissent pleinement jouer leur rôle, il faut revaloriser les fonctions des soignants et recentrer leurs missions sur les soins, en les déchargeant des tâches administratives telles que la saisie des données informatiques.

L’Etat doit se saisir de cette question et en faire une priorité, imposer à tous les professionnels de santé la participation à la permanence des soins, assurer l’égalité de l’accès aux soins sur tous les territoires, former plus de professionnels de santé, et renforcer au plus vite les urgences afin de garantir à toutes et tous des soins de qualité.

Dans l’attente, nous, élu-es socialistes, radicaux, écologistes, communistes et républicains demanderons des moratoires sur tout projet de fermeture de services ou d’hôpitaux.

 

Claire MALLARD,                             Jérôme DURAIN,                         Muriel TERNANT,

Présidente de groupe                       Président de groupe                   Présidente de groupe

Écologistes & Solidaires                 Notre Région par Cœur                 Communistes et Républicains

 

 

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