Vendredi 24 juin, la commune de Saint-Jean-le-Priche fêtait son saint patron dans le superbe parc jouxtant la mairie et la salle polyvalente. Traditionnellement, cette fête de la Saint-Jean était accompagnée de grands feux de joie. En cette soirée, par mesure de sécurité au vu des conditions météorologiques (sécheresse et canicule) au grand dam de Denise Noton, maire déléguée, laquelle après concertation des services habilités, renonçait à la féérie des feux.
Initiée en 2014 par Denise Noton, la fête des feux de la St Jean sous la houlette de son association St-Jean en fêtes et du CCAS, fut annulée ces trois dernières années pour cause COVID, et l'association mise en sommeil.
Mais St Jean ne baisse pas la garde et, en cette année 2022, l'aventure forte de l'expérience précédente, reprenait avec enthousiasme et dynamisme, ce qui valut félicitations et remerciements appuyés de madame la maire, à tous les bénévoles.
Dès 20 h, le tempo était donné par Gilles Meunier, musicien, chanteur, DJ. Aux premières notes, les couples d’aînés infatigables se formaient sur la piste de danse, dans des rocks effrénés. Petit à petit, la jeunesse plus timide leur emboitait le pas.
Qui dit guinguette, dit buvette, lieu de rencontres et d'échanges, des plaisirs de se retrouver et d'apprécier ces instants précieux autour d'un bon verre. L'animation musicale battait son plein et le chanteur émérite investissait la piste.
On constatait que les très jeunes enfants profitaient d'une liberté relative aux jeux et les plus âgés s'adonnaient à des jeux plus particuliers : massacre de boites de conserves (casse-boites)
Le public bien présent, habitants de St Jean et d'ailleurs, amis, familles, dans les yeux desquels brillait la flamme des feux imaginaires, la chaleur sur les visages souriants et Denis Noton allant de l'un à l'autre.
Dès 22 h, moment crucial et traditionnel du partage de la fameuse tarte à la crème aux pépites de chocolat.
On laissait enfin à leur intimité, à la musique et leur fin de nuit, toutes ces belles personnes qui ont donné de leur temps, de leur énergie pour que la fête soit belle ! Et la fête fut belle.
M.-S. Sandrin
