Le bâtiment, construction et propriété de l'ACSE, abrite une salle de prière et un espace culturel. Ce nouveau centre cultuel et culturel est une idée née il y a 40 ans ! Président de l'association, préfet et maire de Sancé l'ont inauguré cet après-midi.

 

« Ce sont nos parents qui souhaitaient avoir un lieu de culte, c'est leur volonté qui se concrétise aujourd'hui. » a introduit Nourrédine Omar, président de l'association pour la culture, la science et l'éducation. « Ce centre aura mis 20 ans à émerger car il est le fruit de centaines d'hommes et de femmes qui ont donné de leur temps pour batir cet établissement » a-t'il ajouté.

« Il a été réalisés grâce aux dons des fidèles, tant en argent qu'en temps et en compétence. C'est l’œuvre du lien social. »

 

L'association souhaite en faire un lieu ouvert, un lieu de vie et de partage. « À l'étage, nous souhaitons faire vivre l'esprit d'une MJC, celui de l'éducation populaire. » Le centre dispose de cinq salles de cours pouvant accueillir jusqu'à 18 personnes, et d'une grande salle polyvalente.

 

Monseigneur Benoît Rivière, évêque d'Autun, a adressé des vœux de paix pour cette inauguration, vœux dont lecture a été faite par le secrétaire de l'association Nadir Lablack. « Les échanges vont se poursuivre entre amis musulmans, juifs, bouddhistes et chrétiens. « Je vous assure de ma fraternelle affection et de ma prière » a conclu l'évêque.

« La paix et la meilleure connaissance entre nous, le respect, l'amitié, travailler à une voie de dialogue ensemble, tels sont les objectifs qui nous animent dans les échanges inter-religieux. Ensemble, on peut être différent et bien s'entendre avec nos différences et nos points communs. Ce lieu permettra de poursuivre sur ce chemin de paix, de dialogue et d'entente »

Nicole Séjourné, représentant Monseigneur Rivière en ce jour d'inauguration.

 

Préfet et maire de Sancé se sont également exprimé pour rappeler les principes de la laïcité et de la loi de 1905, qui garantissent la liberté religieuse, la liberté dans l'exercice du culte et la non-discrimination des religions. « La laïcité, c'est la reconnaissance de toutes les religions, non pas la négation des religions. L'État en est le garant en effet » a souligné le préfet Julien Charles, évoquant les grands principes de l'article 1er de la loi de 1905 : liberté et ordre public. « C'est pour cela que je suis ici. Chacun doit pouvoir pratiquer son culte dans des conditions dignes. L'État a un devoir de vigilance pour qu'aucune religion ne soit instrumentalisée. La loi d'août 2021 par le cadre qu'elle fixe œuvre dans ce sens, en insistant sur la nécessaire transparence financière. Tout cela pour une société plurielle, unie et pacifiée. »

 

Rodolphe Bretin

 

 

 

 

La salle de prière s'étend sur 200 mètres carrés, pouvant accueillir jusqu'à 400 personnes

 

 

 

 

Une salle d'activités pour les enfants juste à côté

 

 

La salle d'ablution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un centre qui a coûté 1 million d'euros